« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 7 avril 2019
Conscience sociale du suicidé philosophique
Le suicidé philosophique est parfaitement sensible aux distorsions sociales, aux inégalités qui défigurent notre civilisation. Mais il sent aussi que les révolutions et les réformes auront beau faire, il y a dans l'être un facteur inhumain, quelque chose qui mine le Dasein et auquel on ne peut échapper qu'au moyen du taupicide ou d'un revolver Smith & Wesson chambré pour le .44 russe : la vraie « lutte finale » est celle qui doit écraser l'odieuse haeccéité.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Page de journal
13 avril. — S'il faut en croire Galien, Rufus d'Éphèse connaissait à fond les livres hippocratiques. Haller a fait ressortir son mérite en botanique, en anatomie et en thérapeutique.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Vaincre le doute
« Rien ne caractérise mieux l'homme du nihil que cette faculté de fonder sa vie sur un abîme », écrit Stylus Gragerfis dans son Journal d'un cénobite mondain. Mais l'adhésion au pachynihil n'est souvent qu'un peut-être, une incertitude oscillant entre le doute et la conviction. Seul le véritable « athlète du Rien », autrement dit le suicidé philosophique, parvient à faire de l'incertitude une certitude négative et à ne plus douter du néant. Pour lui, les choses sont claires : « il n'y a pas plus d'étant que de beurre au prose ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Poétique du pachynihil
L'organisation logique des thèmes délirants, la destruction de la cohésion phrastique par un labour incessamment renouvelé de la syntaxe, le fantastique, la luxuriance des thèmes délirants, la discordance.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Narration oratoire
11 avril. — La manière dont Cicéron raconte la mort de Clodius, dans le Discours pour Milon, est un modèle de narration oratoire.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
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