mardi 4 avril 2023

La gênance de penser

 

S'exprimer est toujours une combine risquée. Surtout, il y a une chose à laquelle il faut faire bien attention : dans tout ce qu'on dit, dans tout ce qu'on écrit, rien, jamais, ne doit ressembler à une « pensée ». La gênance, sinon !
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Incipit sans suite

 

« Jean-Edern se fichait du tiers comme du quart. Peu lui en chalait que François eût écrit dans Je suis partout. »
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Plus stricte intimité

 

Quand on pense aux humains qu'on a véritablement aimés durant sa vie et qu'on s'aperçoit que leur nombre est égal à zéro, on se dit que notre enterrement ne va pas être encombré, même s'ils viennent tous. Heureusement, il n'y a pas que les humains, il y a aussi les chats. Les chats, c'est autre chose, il y en a qu'on a véritablement aimés. Mais les chats ne fréquentent pas les enterrements, ils trouvent ça trop « malaisant ». Sales bêtes, va !
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Un arbitrage indiscutable

 

Dans le conflit qui l'oppose au Grand Tout, le nihilique a demandé l'arbitrage des mythiques Gennaro Olivieri et Guido Pancaldi. Ainsi, pas de discussion. S'ils disent qu'il faut se pendre, on se pendra.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)