vendredi 23 décembre 2022

Poésie protéiforme

 

Certains poëmes d'Omar Khayyam ressemblent à des tulipes rouges jaillies de la terre d'un cimetière, quand d'autres ont l'apparence d'une tête de chien couché.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Un si sanglant ulcère

 

Dans certaine pièce de Tchekhov, le jeune dramaturge Constantin Treplev se tue à cause d'une bourrelle qui en est arrivée on ne sait comment à se prendre pour une mouette. Non, il n'y a pas à dire, la vie, c'est vraiment quelque chose.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Hasard et nécessité

 

« Si tu n'avais pas oublié tes clefs ce jour-là, jamais tu n'aurais rencontré cette bourrelle qui devait, quinze ans plus tard, réduire ta vie en charpie. — Oui, cela est vrai. Mais Boèce dit qu'il n'y a point de hasard, qu'il ne peut rien arriver fortuitement. Quant à Aristote, il définit le hasard une conjonction de causes qui produisent non-intentionnellement un effet qui a lieu rarement ou non régulièrement. Alors... Il faut croire que j'étais destiné à morfler, mon cher vieux. »

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Thaumaturgie

 

Honneur ! Honneur à Sophrone de Jérusalem qui, touché par une maladie des yeux, fut guéri par l'intercession des saints anargyres Cyr et Jean (fêtés le 31 janvier) !

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)