« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
dimanche 17 mars 2019
Un exilé de l'infini
Chez l'homme du nihil, tout est éloignement, absence. Comme l'infortuné Bellérophon, il erre dans le vide, loin des dieux, loin des hommes, dans le stérile « désert de Gobi de l'existence ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Caghuse
26 mars. — Pour parvenir à l'ataraxie, le philosophe Ptolémée de Cyrène (qui fut le maître de Sarpédon et d'Héraclite) recommande de « graisser largement de saindoux un faitout ; d'y mettre un jarret de porc ; de l'entourer d'oignons entassés ; de saler et poivrer ; de fermer hermétiquement et de cuire pendant une heure et demie à feu moyen. » Comme l'a remarqué Gragerfis, cette « recette de vie » n'est pas sans présenter des ressemblances avec celle de la caghuse picarde.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Faut s'y faire
De longues années de cohabitation avec une « mégère difforme au faciès d'hippopotame » avaient convaincu l'homme du nihil de la véracité de cet axiome dostoïevskien : l'homme est un être qui s'habitue à tout.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
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