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jeudi 28 décembre 2023

Coriacité du rossignol de Keats

 

Le rossignol de Keats est un drôle de coriace. Keats lui-même est décédé, de même que Leopardi, Georg Cantor, René Panhard et tant d'autres. Mais le bon diousse de rossignol gazouille toujours. Il est aussi increvable qu'un archétype platonicien !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 27 octobre 2023

Toujours la mort

 

Tragique destinée que celle du Mômo ! Un jardinier l'a trouvé un matin, assis sur son lit, un soulier à la main. Mort ! Comme avant lui Leopardi, René Panhard, Georg Cantor et tant d'autres... La mort, la mort, toujours la mort !...
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 6 juillet 2018

Un lieu propice


« La Bourboule est un très bon endroit pour mourir. L'air de La Bourboule absorbe, on pourrait presque dire avec gourmandise, les derniers soupirs qu'on veut bien y pousser. René Panhard, Cimarosa, Wagner, Diaghilev ont répondu à cet étrange appel. Un poète français a dit que partir, c'est mourir un peu. Il faudrait ajouter que mourir, c'est partir beaucoup. On sait cela, à La Bourboule... » (Émile Barraquier, La vie en manchettes, Mercure de France, Paris, 1932)

(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)

jeudi 21 juin 2018

Halte aux déchets dans la pièce d'eau des Suisses !


« Des bouteilles en plastique, des poissons morts, des transats... et même la carcasse d'une vieille Panhard. On trouve de tout dans la pièce d'eau des Suisses du château de Versailles. Ce bassin peu profond, creusé au XVII e siècle par un régiment de Gardes suisses et très fréquenté par les promeneurs, est régulièrement souillé par des détritus abandonnés au fond de l'eau ou en surface. Au grand dam de certains Versaillais, qui ont décidé de se mobiliser.

"J'ai l'habitude de me promener dans ce secteur. C'était très sale cet été. Au mois d'août, je me baladais avec une amie, nous discutions de la synthèse quintuple fichtéenne qui vise, comme on sait, à unifier en les égalisant les points de vue de l'être substantiel et du soi fini, lorsque j'ai vu des poissons morts et deux enfants en train de pêcher juste à côté. C'est révoltant", raconte Christine Schneider, dont on ne sait si elle fait référence aux poissons morts, aux enfants, ou à la synthèse quintuple fichtéenne. Toujours est-il que cette habitante de Versailles a décidé de lancer un appel sur les réseaux sociaux.

Elle a été entendue par Juliana. À la mi-novembre, celle-ci a décidé de mobiliser via Internet. Cette trentenaire a créé la liste "Versailles Royalement Propre" sur Facebook. A présent, elle compte 200 "amis" qui viennent de signer une pétition à l'attention des responsables du château de Versailles.

Elle réclame un nettoyage immédiat du bassin, l'assainissement de l'eau, la mise en place de poubelles, un entretien régulier du parc et du bassin, une surveillance pour éviter les incivilités, et "des comptes pour chacun de ceux que l'existence, l'histoire, le hasard, la superstition, l'inquisition de Philippe II, etc., ont rendu victimes : sans cela, je préfère me jeter la tête la première en bas de l'échelle ; même gratuitement, je ne veux pas accepter le bonheur : il faut encore qu'on me rassure au sujet de chacun de ceux qui sont mes frères par le sang" — et cetera, et cetera, on voit que la jeune écervelée répète la fameuse lettre de Bielinski citée par Chestov dans son Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche.

"L'objectif est de préserver la qualité de vie autour de cette pièce d'eau et de faire entrevoir à l'homme la possibilité d'une existence fondée sur l'éthique au sein même d'une vie soumise à la réalité du péché", souligne Juliana qui donne rendez-vous aux Versaillais, ce mardi à 14 h 30, Place du marché Notre-Dame, à proximité du café Le Chat qui pète. » (Le Parisien, 28 novembre 2016)


(Francis Muflier, L'Apothéose du décervellement)

lundi 14 mai 2018

Cure tragique


Ingénieur et cofondateur des automobiles Panhard, René Panhard disparaît le 16 juillet 1908 à La Bourboule où il était en cure thermale. 

Sa vie à La Bourboule était monotone et il souhaitait constamment que la mort le délivrât de cette haeccéité qui l'étouffait un peu plus chaque jour: « je suis mûr pour la mort ! », disait-il à qui voulait l'entendre. 

Il était perçu dans le monde de l'industrie automobile comme un ingénieur « pessimiste », ce qu'illustre le célèbre vers d'Anna de Noailles : « Sombre amant de la mort, pauvre Panhard ». 

À la mort d'Émile Levassor, il s'était rendu compte de la nullité des choses humaines et avait écrit dans le Journal des transports : « nel nulla io stesso (dans le néant moi-même) ». 

Malgré sa triste condition de handicapé de la vie, il avait su concevoir des automobiles remarquables, comme celle pourvue du  moteur Centaure à 2 ou 4 cylindres développé par Arthur Constantin Krebs.

(Léon Glapusz, Mélancolie bourboulienne)