Affichage des articles dont le libellé est Céline Louis-Ferdinand. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Céline Louis-Ferdinand. Afficher tous les articles

mardi 5 mars 2024

Voir Parapine

 

Si vous voulez sauver Bébert (le neveu de la concierge), vous devez aller chercher conseil auprès d'un grand spécialiste de la typhoïde, le docteur Parapine. C'est la leçon du Voyage au bout de la nuit. Bébert mourra mais vous aurez vu Parapine.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Invalidité du taxon Protista

 

L'abbé Protiste du Voyage au bout de la nuit est un ecclésiastique eucaryote à organisation cellulaire dite simple. Ce n'est ni un animal, ni un champignon, ni une plante. Cet abbé célinien constituait, en classification classique, le quatrième règne des eucaryotes, mais comme ce regroupement est paraphylétique, ce taxon n'est en fait pas valide.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

jeudi 20 avril 2023

L'homicide de soi-même, c'est beaucoup plus que l'amour

 

Si l'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches (comme le définissait Louis-Ferdinand Céline), que dire alors de l'homicide de soi-même ! C'est l'infini infundibuliforme mis à la portée des... des... des concierges, mettons. Ou des garagistes de La Bouboule. Oui, c'est ça : des garagistes de La Bourboule.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mardi 14 mars 2023

Constipation conceptuelle

 

D'après René Maheu, quand Jean-Paul Sartre apprit que Céline l'appelait « le tænia », il en fut si courroucé qu'il ne put créer le moindre concept de deux jours. 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

mardi 7 février 2023

Chez les mabouls

 

L'être humain est fou, il n'y a pas d'autre explication. Ses inventions à la mords-moi-le-chose... La « société »... Le « progrès »... Les « tableaux de peinture »... Délires d'un fou ! — Lili, moi, Bébert, La Vigue... 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 3 février 2023

Assez de salamalecs !

 

Seuls les grands écrivains (les Tchekhov, les Hamsun, les Céline, les Luc Pulflop) devraient avoir le droit d'écrire — et encore, à condition d'être morts. Les autres... On aimerait leur enfoncer un petit bâton bien pointu dans les oneilles. Imposteurs ! Nerfs sciatiques ! Pots de vous-savez-quoi ! 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

samedi 3 décembre 2022

Portrait de la mort en jeune chien

 

En décembre 1941, Ernst Jünger, alors affecté à l'état-major parisien de la Wehrmacht, rencontre Louis-Ferdinand Céline à l'Institut allemand, rue Saint-Dominique. Ferdine confie à son interlocuteur qu'il a constamment la mort à ses côtés — « et, disant cela, il semble montrer du doigt, à côté de son fauteuil, un petit chien qui serait couché là ». N'est-ce pas bien trouvé ? Le coup du petit chien ? Sacré Ferdine !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

jeudi 17 novembre 2022

Assez de salamalecs

 

Il ne faut pas s'en prendre à l'existence en faisant de belles phrases, tel un Grandiloque des Carpates. Il faut lui dire des gros mots, comme l'a fait Ferdine. Salope !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

lundi 14 novembre 2022

D'un château l'autre

 

Ferdine traverse toute l'Allemagne pour aller aux obsèques de Bichelonne. Il a la coquille noire et du crêpe autour des cornes. Il s'en va dans le soir, un très beau soir d'automne. Hélas, quand il arrive à Hohenlychen, le docteur Karl Gebhart a déjà disposé du corps de l'infortuné Bichelonne.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

dimanche 8 mai 2022

Protiste tératogène

 

L'abbé Protiste du Voyage au bout de la nuit a quelque chose de tératogène, de sordide et de boueusement mortel (comme les véreuses pensées qui brisent aujourd'hui nos résistances et broient l'effort des justes et des sages).

(Fernand Delaunay, Glomérules)

lundi 2 mai 2022

Hommage à Ferdine

 

Le « monstre bipède », là, c'était pas à croire... Lili, moi, Bébert, La Vigue... Tout le monde aux astibloches !... sautez ! rigodon !...

(Fernand Delaunay, Glomérules)

vendredi 29 avril 2022

Hommage à Bébert

 

Dans la littérature comme dans la vie, on trouve peu de caractères à la fois aussi nihiliques et aussi sympathiques que le « greffe » Bébert de Louis-Ferdinand Céline. Honneur à ce vaillant champion du pachynihil ! Honneur au chat Bébert !

(Fernand Delaunay, Glomérules)

dimanche 1 juillet 2018

Crocodile de Meudon


Louis-Ferdinand Céline, alors qu'il habitait avec son épouse Lucette la villa Maïtou sise au 25 ter, route des Gardes, a-t-il connu le fameux crocodile de Meudon, auquel certains prétendent même qu'il était apparenté ? 

Ce dernier, s'il est véritablement un crocodile, aurait vécu dans l'époque secondaire, car il a été trouvé dans la craie. Mais cet animal n'est connu que par une seule dent 1, et l'on ne peut pas, sur un si faible indice, décider de ses véritables affinités génériques, fût-ce avec un auteur si proche de lui par la force et la voracité.

1. cf. Cuvier, Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes, 4° édit., t. IX, p. 320.

(Robert Férillet, Nostalgie de l'infundibuliforme)