mercredi 8 mars 2023

Débraillement de la mort

 

On a tendance à se représenter la mort comme un dandy tiré à quatre épingles, on l'imagine vêtue d'une jaquette ou d'une redingote, mais la plupart du temps, quand elle se présente, elle est fagotée à la six-quatre-deux ! Il lui arrive même de sortir « en cheveux » ! 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Inflation

 

Les salaires stagnent, le prix des denrées augmente, si ça continue, on va se retrouver à poil de Nicosie ! 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

À la librairie

 

« Vous avez quelque chose sur le dégoût d'exister ?
— Oui, j'ai de l'Émile Cioran. Il n'est pas mal pour les commençants.
— Très bien. Va pour de l'Émile Cioran. Mettez-m'en une grosse. »
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

On s'y perd

 

Si vous cherchez dans la littérature une réponse à la question « comment vivre », bon courage. Entre Bartleby qui préférerait ne pas et Barkis qui veut bien, il y a de quoi être déboussolé. Comment savoir sur quel pied danser ? Qu'il est pénible d'être livré à soi-même ! 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)