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mardi 2 septembre 2025

Intuition cailloisienne

 

Roger Caillois trouvait que la vie ressemblait à un rognon de marcassite, si l'on voulait aller par là. Et de fait... Ce n'est pas frappant mais il y a quelque chose.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

vendredi 18 avril 2025

Enfin

 

Sayez, l'écrivain Caillois nous a fait montrer sa collection de minéraux. C'est pas trop tôt !
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

mercredi 19 février 2025

Incuriosité du minéral

 

Dans Histoire et utopie, le négateur Émile Cioran dit envier « l'incuriosité du minéral », mais ce faisant, il montre simplement qu'il ne connaît « que tchi » en matière de minéralogie. Incurieux, le minéral ? Roger Caillois, pour ne citer que lui, a décrit une flopée de pierres curieuses parmi lesquelles les agates paradoxales.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

jeudi 30 novembre 2023

Bobina nie ma

 

Le nihilique. Sa bibliothèque est comme la vie : rébarbative et pleine de contrastes. On y trouve et l'austère Caillois et le pédant Borges.
— T'as pas mieux, comme contraste ? Ils se ressemblent trop. T'as qu'à dire Bobin.
Ale niestety, Bobina nie ma. 
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

samedi 26 août 2023

Épongement final

 

Après tout, pourquoi ne pas le dire ? La « source inverse, qui éponge » dont parle Roger Caillois à la fin de son livre, c'est... « sa Majesté la mort » ! Mais oui ! Elle nous éponge si bien qu'elle nous restitue au pachynil. Mais vous l'aviez peut-être deviné ? 
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 22 août 2023

Dernier des Mohicans

 

Kafka faisait-il « jore », lui aussi ? Cette question est difficile à trancher, mais des indices sérieux laissent à penser qu'il faisait « jore ». Bientôt, il ne va plus rester qu'un seul écrivain à ne pouvoir être suspecté d'avoir fait « jore » : l'austère Roger Caillois.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 15 juillet 2018

Mystérieux symbolisme du Migou


D'innombrables chercheurs ont tenté de percer l'énigme du yéti qui illumine de son hirsute présence l'histoire de Tintin au Tibet.

De quoi cet animal étrange peut-il bien être le symbole ? Certains (comme Roger Caillois) y ont vu le diable ; d'autres (par exemple Julien Gracq) la réincarnation de la créature que l'on entraperçoit à la fin des Aventures d'Arthur Gordon Pym — mais il faudrait alors admettre qu'elle a changé de couleur puisque Poe nous dit que « the hue of the skin of the figure was of the perfect whiteness of the snow ».


Selon Gragerfis, le yéti serait tout simplement « le symbole de l'individu différent, solitaire, mal compris, auquel une trop abondante pilosité est source de problèmes de communication ».

Quoi qu'il en soit, les multiples interprétations auxquelles se prête le Migou confirment l'intuition décisive de l'homme du nihil, à savoir que « tout est une question de point de vue » et que « la connaissance est un terrain mou, marécageux, et plein de roseaux ».

(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)

lundi 11 juin 2018

Interprétations divergentes


Certains glossateurs louent d'abord en l'excrément la « clairvoyance », la « perspicacité », la force rare d'une créature qui sait esquiver les pièges du « boyau culier » et négocier avec adresse tous ses méandres (Roger Caillois). Mais d'autres, d'accord certes avec cette admiration, la justifient par des raisons tout opposées, voient dans la défécation la revanche de l'irrationnel, l'affirmation fulgurante des forces obscures, l'explosion volcanique de nappes souterraines, incandescentes (Julien Gracq).

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)