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jeudi 30 novembre 2023

Bobina nie ma

 

Le nihilique. Sa bibliothèque est comme la vie : rébarbative et pleine de contrastes. On y trouve et l'austère Caillois et le pédant Borges.
— T'as pas mieux, comme contraste ? Ils se ressemblent trop. T'as qu'à dire Bobin.
Ale niestety, Bobina nie ma. 
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

samedi 26 août 2023

Épongement final

 

Après tout, pourquoi ne pas le dire ? La « source inverse, qui éponge » dont parle Roger Caillois à la fin de son livre, c'est... « sa Majesté la mort » ! Mais oui ! Elle nous éponge si bien qu'elle nous restitue au pachynil. Mais vous l'aviez peut-être deviné ? 
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 22 août 2023

Dernier des Mohicans

 

Kafka faisait-il « jore », lui aussi ? Cette question est difficile à trancher, mais des indices sérieux laissent à penser qu'il faisait « jore ». Bientôt, il ne va plus rester qu'un seul écrivain à ne pouvoir être suspecté d'avoir fait « jore » : l'austère Roger Caillois.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mercredi 16 août 2023

Méditation cailloisienne

 

Si la vie est quelque chose — ce qui reste à prouver —, elle doit être un rognon de marcassite.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 15 juillet 2018

Mystérieux symbolisme du Migou


D'innombrables chercheurs ont tenté de percer l'énigme du yéti qui illumine de son hirsute présence l'histoire de Tintin au Tibet.

De quoi cet animal étrange peut-il bien être le symbole ? Certains (comme Roger Caillois) y ont vu le diable ; d'autres (par exemple Julien Gracq) la réincarnation de la créature que l'on entraperçoit à la fin des Aventures d'Arthur Gordon Pym — mais il faudrait alors admettre qu'elle a changé de couleur puisque Poe nous dit que « the hue of the skin of the figure was of the perfect whiteness of the snow ».


Selon Gragerfis, le yéti serait tout simplement « le symbole de l'individu différent, solitaire, mal compris, auquel une trop abondante pilosité est source de problèmes de communication ».

Quoi qu'il en soit, les multiples interprétations auxquelles se prête le Migou confirment l'intuition décisive de l'homme du nihil, à savoir que « tout est une question de point de vue » et que « la connaissance est un terrain mou, marécageux, et plein de roseaux ».

(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)

lundi 11 juin 2018

Interprétations divergentes


Certains glossateurs louent d'abord en l'excrément la « clairvoyance », la « perspicacité », la force rare d'une créature qui sait esquiver les pièges du « boyau culier » et négocier avec adresse tous ses méandres (Roger Caillois). Mais d'autres, d'accord certes avec cette admiration, la justifient par des raisons tout opposées, voient dans la défécation la revanche de l'irrationnel, l'affirmation fulgurante des forces obscures, l'explosion volcanique de nappes souterraines, incandescentes (Julien Gracq).

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)