vendredi 13 janvier 2023

La tentation du bourre-pif

 

Quand on voit qu'il est impossible d'amadouer le réel avec de belles paroles, on est tenté d'imiter les fils du vieux Kiemlicz qui demandaient : « On cogne, père ? »

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Deux bourrelles

 

Anna Karénine et Emma Bovary sont des bourrelles et des pochetées, et leur sort nous est parfaitement indifférent. Tolstoï ! Et toi, Flaubert ! Vous n'avez pas mieux à faire que d'écrire sur ce genre de personnes ? 

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Horreur et putréfaction


Il est tout de même malheureux qu'un être aussi raffiné que la femme produise une matière aussi immonde que la révérence parler merde. Il paraît que cela s'effectue par un processus de « digestion » impliquant un « transit intestinal » — on frémit rien qu'à employer ces termes.

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Le courroux et la pitié

 

Il arrive qu'on rencontre des hurluberlus qui trouvent que « la vie est belle », et alors on pense aussitôt à ces vers de La Fontaine : « Pauvres gens ! je les plains ; car on a pour les fous plus de pitié que de courroux. Ratatouille. »

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)