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mercredi 3 décembre 2025

Comput

 

Schopenhauer n'était pas fanatique du comput de l'Écriture. Il préférait le comput hindou (qui fixe le temps raisonnable d'une vie humaine à cent ans et non à soixante-dix).
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

jeudi 13 novembre 2025

Monde comme volonté etc

 

Schopenhauer a écrit qu'il n'y a pas d'actes, pas de pensées, pas de maladies qui ne soient volontaires. Avec tout le respect que l'on doit à ce philosophe, cela paraît douteux pour les pensées et les maladies, et c'est même complètement invraisemblable pour la maladie par excellence : celle d'exister.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

samedi 27 septembre 2025

Arthur, ça boume ?

 

Quand on demandait à Schopenhauer si ça « boumait », il répondait : « La vie n'est qu'une sorte de moisissure apparue incongrûment sur la croûte minérale du globe. La conscience, la douleur, le plaisir ne servent à rien. Et d'ailleurs, tout l'univers ne sert à rien. » En général, les questionneurs ne demandaient pas leur reste.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

jeudi 31 juillet 2025

Self-taught philosophy

 

On voudrait savoir comment vivre, alors on cherche chez Platon, chez Leibniz, chez Schopenhauer, chez Maritain, tout ça pour finalement découvrir — par soi-même ! — que la meilleure façon de vivre, c'est allongé sur un canapé en laine, la casquette rabattue sur le nez.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

samedi 10 mai 2025

Taciturnité de l'homme aux coquelicots

 

Berkeley, Schopenhauer et Merleau-Ponty ont fait chou blanc, mais il se peut très bien que quelque quidam allongé au crépuscule dans un champ de coquelicots ait résolu le problème central de l'univers. Si c'est le cas, il s'est bien gardé d'en parler. Mais ça vaut peut-être mieux comme ça, et puis ce n'est pas dicible, si ça se trouve.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

jeudi 8 mai 2025

Simplification schopenhauerienne

 

Schopenhauer va un peu vite en besogne. C'est trop résumer, de dire que la vie est un pendule qui oscille de la souffrance à l'ennui. Certes, il y a la souffrance, il y a l'ennui, mais il y a aussi... les grosses dondons ! Et ça... — c'est le pis.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

samedi 22 mars 2025

Des concepts au poil

 

Les concepts de volonté et de représentation, quand on est schopenhauerien, on les applique d'abord au monde, à la mer, aux forêts, puis une fois qu'on a pris le tour de main, aux roses que l'hiver prépare en secret. À condition de le faire très soigneusement, ça marche au poil.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

mardi 31 décembre 2024

Nocivité de Marceau

 

Comment devient-on pessimiste ? Il est difficile de donner une réponse générale, mais le pessimiste est souvent un individu dont le mime Marceau a gâché l'enfance avec ses insupportables spectacles de mime. Quand on a subi tout jeune des pantomimes du mime Marceau, comment ne pas s'attendre au pire dans l'existence ? C'est encore plus épouvantable que de lire du Schopenhauer.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

dimanche 15 décembre 2024

Maudissement de Schopenhauer et de Wagner

 

Nietzsche éprouvait à l'endroit de Wagner et de Schopenhauer une véritable haine. Il maudissait ces maîtres qui avaient perverti sa jeunesse. Mais n'est-ce pas le cas de tout homme ? Qui pense et qui sent ? Aux chiottes, Wagner ! Aux doubles-vécés, Schopenhauer ! Du balai !
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

jeudi 26 septembre 2024

Bonne compagnie

 

Schopenhauer n'eût-il écrit que son apophtegme du porc-épic qu'il mériterait déjà de figurer au panthéon de la Pensée universelle (en compagnie de Raymonde-Élise Doise et de ses immortelles Vacances à Plomenez).
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

vendredi 6 septembre 2024

Gros mots

 

Quand on pense que certaines personnes disent fiduciaire... Que d'autres (ou parfois les mêmes) boivent des « mêlé-casses »... L'être humain est vraiment d'une bêtise incommensurable. Schopenhauer a raison de l'appeler un pue-du-cul et un mange-merde.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

dimanche 25 août 2024

Exercices de ceci ou de cela

 

Schopenhauer en rajoute un peu. Sauf malchance exceptionnelle, la vie n'est pas l'exercice du pire, elle est plutôt l'exercice de l'emmerdant. Mais ce n'est déjà pas mal.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

jeudi 23 mai 2024

Schopenhauerification du Moi

 

Quand on a un peu roulé sa bosse dans la « réalité empirique », on envisage le monde comme une représentation du sujet connaissant, et ce dernier comme une sorte de pot de pisse qui ne se connaît soi-même que comme volonté, et encore. Au plan moral, on s'oppose à l'eudémonisme de Baruch Spinoza.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

vendredi 10 mai 2024

Lectures nocives

 

Pour le chat, vivre consiste à faire de longues siestes au soleil et à dévorer de succulentes croquettes Canaillou, tandis que pour l'homme, ainsi que l'a noté le « romancier de l'absurde » Albert Camus, la vie est faite d'ennuyeuse monotonie, de paroles superflues et de solitude. Pourquoi ? Le chat n'a pas lu Dostoïevski ni Schopenhauer ni Fernando Pessoa, voilà pourquoi.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

vendredi 22 mars 2024

Les Bidasses explorent les structures de l'intuition objectivante (Réal. Claude Zidi)

 

Schopenhauer soutient que n'importe quel homme est tous les hommes ; que quand on en a vu un, c'est comme les « films de bidasses », on les a tous vus.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

mardi 23 janvier 2024

Incertitude épistémique

 

Schopenhauer dit que quand on considère le problème de l'immortalité de l'âme, c'est comme quand on regarde le film Deliverance : on en vient fatalement à se poser la question « Was Drew actually shot ? » C'est ce que les philosophes appellent « l'incertitude épistémique ».
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 3 décembre 2023

Pipo, Dario et Mimile

 

Les écrivains sont désormais considérés comme des amuseurs, peu importe le genre dans lequel ils donnent. Et s'ils n'amusent pas, gare : le petit bâton dans les oneilles. Allez écrire que « rien n'est » ou que « seul le pire arrive », après ça.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

vendredi 24 novembre 2023

Alicament

 

La philosophie de Schopenhauer, non seulement est nutritive, mais elle guérit les blessures de l'âme. C'est un « alicament ». Quant à Schopenhauer lui-même, c'était un « rurbain » puisqu'il habitait un « très techouai yonvipa » (en fait une clinique psychiatrique, celle de Herisau dans le canton d'Appenzell).
— Tu confonds avec Robert Walser.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 16 novembre 2023

Please, sir, may I have some more ?

 

Schopenhauer n'était pas fan du comput de l'Écriture. Il préférait le comput hindou (qui fixe le temps raisonnable d'une vie humaine à cent ans et non à soixante-dix).
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mercredi 8 novembre 2023

Presque comme Leopardi

 

Héritier de Leopardi, le nihilique s'est enfermé dans la bibliothèque familiale (au figuré) et en est ressorti dix ans plus tard malingre, déprimé et atteint de spondylarthrite ankylosante (au figuré). Il est arrivé trop tard pour que sa méditation métaphysique et lyrique sur le tragique de l'existence fasse de lui un précurseur de Schopenhauer, de Nietzsche, de Freud et de Cioran, mais à quelques années près c'était bon.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)