Quand
Pavese écrit « Assez de mots, un acte », il prête quelque peu à rire.
S'il avait été à ce point dégoûté des mots, il aurait accompli son acte
sans en faire un fromage, c'est-à-dire sans écrire « Assez de mots, un
acte ». Mais les écrivains, il faut toujours qu'ils fassent les malins,
même au moment de dévisser leur billard. Toujours est-il que pour
Pavese, quand la mort vint, elle avait, de façon complètement
inattendue, des yeux de poisson frit !
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)
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