jeudi 27 octobre 2022

Peigne-culs

 

Parmi les « peigne-culs » ayant foulé la surface du globe, on peut citer : Sihon, roi des Amoréens, Og, roi de Basan, et tous les rois de Canaan. Mais il y en a bien d'autres : il suffit de regarder autour de soi. Selon Gragerfis, le royaume de Sihon s'étendait entre l'Arnon et le Jabbok.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

Puszta

 

S'il était hongrois, le nihilique pourrait invoquer les mânes de Sándor Petőfi et chanter à son tour la puszta. Mais loin d'être hongrois, il est de Bezons !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

Démon de la perversité

 

Si le nihilique ne fait rien de sa vie — il ne voyage pas, il ne fréquente personne, il n'a pas de « relations romantiques », il ne mange pas de côtelettes panées à la milanaise —, c'est d'abord parce que tout le dégoûte, mais c'est aussi pour faire tourner en bourrique ses futurs biographes.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

Was mich nicht umbringt

 

Un jour qu'il était « gonflé à bloc », le philosophe Frédéric Nietzsche aurait déclaré que tout ce qui ne le tuait pas le rendait plus fort. Mais il aurait mieux fait de s'abstenir, car cette phrase a été répétée depuis par une multitude de céoènes cherchant à passer pour profonds. Par ailleurs, elle est risiblement inexacte. Car il y a plein de choses qui ne nous tuent pas sans pour autant nous rendre plus forts (par exemple le vocable zingibéracé) mais on ne va quand même pas commencer à discuter.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)