Quand
on se refuse déjà à « avoir une vie » (parce que c'est vraiment trop
bête), à quoi bon commettre l'homicide de soi-même ? Il est probable que
ça ne changera pas grand chose. Mais tout de même, ça devrait éliminer
le côté « malaisant » d'exister.
Dans
le temps, il y avait dans les autobus des places « réservées aux mutilés
de cul ». Pourquoi n'y en a-t-il plus ? C'était pourtant bien pratique — et pas seulement pour les mutilés de cul, mais pour les « handicapés
de la vie » en général, qui pouvaient s'y reposer un instant des tracas
de l'existence.
Vivre
est un signe de faiblesse. Le seul type vraiment balaise, mentalement
et physiquement, le gars qui ne s'en laisse pas conter, le vrai dur à
cuire, c'est le « décédé ».