Affichage des articles dont le libellé est Voltaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Voltaire. Afficher tous les articles

lundi 27 novembre 2023

Jusqu'à la mort

 

Voltaire : Je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis, en particulier avec cette idée que « rien n'est », mais je me battrai jusqu'à la mort pour que tu aies le droit de le dire.
Le nihilique : D'accord, vas-y. Mais jusqu'à la mort, hein ? Pas de chiqué ! On est pas au catch !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 2 mai 2023

Inconcevable frivolité du monstre bipède

 

L'homme est le seul être qui sache qu'il doit mourir. Cette définition de Voltaire (et non de Malraux) met en relief certaine particularité de l'homme, qui tient dans la conscience qu'il a de ce fait « malaisant » qu'il doit mourir. Mais quand on y réfléchit, le plus étrange est que l'homme n'en tire aucune conséquence. Au lieu de rester dans son lit à broyer du noir, il « agit » ! Comme si de rien n'était ! Le céoène ! À quoi bon savoir qu'on doit mourir, dans ce cas-là ?
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 6 décembre 2022

En attendant Vanderdendur

 

Nègre de Surinam à ses heures, le nihilique, si on lui demandait ce qu'il fait là dans l'état horrible où on le voit, répondrait : « J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant. »

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

dimanche 20 novembre 2022

Attention au lumbago

 

L'art est une diversion puérile, risiblement inapte à faire oublier l'odiosité de l'existence. Alors que faire ? Comment se distraire du cauchemar d'avoir un Moi ? Finalement, c'est sans doute le gars Voltaire qui avait raison : il faut cultiver son jardin. Mais attention : « ça fait mal aux rintintins » car « la terre est basse ».

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

jeudi 28 juillet 2022

Tyrannie du pachynihil

 

Vorace tel un voïvode, diabolique tel un diadoque, le Rien exerce une contrainte oppressive sur l'esprit, les sentiments et la volonté du malheureux qui a la déveine de tomber en son pouvoir. Voltaire lui-même l'a reconnu (dans une lettre à Frédéric II) : « De toutes les idées qui tyrannisent notre âme, il n'en est aucune de plus funeste que celle du Rien. On est paralysé. On ne peut plus rien faire. Parlez d'une vie ! »

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)