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mardi 16 avril 2024

Ah, la vie

 

En mai 1887, alors qu'elle a onze ans, Marie Lenérouge devient sourde et aveugle à la suite d'une rougeole. Sa mère poursuit son éducation avec beaucoup de patience, simplement par le toucher. Dans son journal intime, qu'elle tient de 1886 jusqu'à sa mort en 1918, Marie confie ses souffrances et l'appétit de beauté et de perfection intérieure qui la tourmente. Comble de bizarrerie, elle s'y livre aussi à une exaltation passionnée de la vie.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

samedi 9 septembre 2023

Rien ne remplace

 

Une des plus belles phrases de la langue française est, dans son laconisme véridique, celle qu'écrivit dans son journal l'infortunée Marie Lenérouge (1875-1918) : « Rien ne console, parce que rien ne remplace. » Toute la doctrine nihilique y est resserrée avec une force et un bonheur d'expression suprêmes. Non, en vérité, rien ne remplace (et par conséquent, rien ne console non plus).
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mercredi 30 mars 2022

Bien dit

 

« Rien ne console, parce que rien ne remplace. » (Marie Lenérouge)

(Fernand Delaunay, Glomérules)