Ce
qu'il y a de bien avec la vie, c'est qu'elle se laisse décrire d'un
nombre infini de façons. On peut la définir un margouillis
exophtalmique, un cognassier-plateforme, une grosse tourte de m..., tout
ce que vous voulez. Tant qu'il ne s'agit pas de quelque chose de
positif, on est sûr de ne pas se tromper.
Quand
Husserl publia ses Logische Untersuchungen, le réel faillit se
retrouver « cul nu ». Son falzar ne tenait plus qu'avec des ficelles et
des épingles de nourrice. Puis vint Heidegger et la réalité empirique
retrouva une certaine superbe. « L'être ». Tu parles !
L'écrivain
et trompettiste Boris Vian avait promis que l'on tuerait tous les
affreux — et c'était assurément une excellente nouvelle. Mais ça
tarde. Ça tarde trop.