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dimanche 4 mai 2025

Magritte encore biffé

 

Dans En lisant en écrivant, Julien Gracq dit que Magritte se situe à la limite du domaine strictement pictural, parce que l'idée et l'humour tiennent presque toute la place dans ses tableaux. Il le biffe, pour ainsi dire ! Alors qu'on avait bien précisé qu'il ne fallait ni le biffer ni l'abaisser ! C'est un monde !
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

lundi 28 avril 2025

Économie de moyens

 

Cent pages sont nécessaires à Julien Gracq pour nous décrire son amour de Stendhal, alors que nous, un seul mot nous suffit pour exprimer l'antipathie qu'il nous inspire : xéranthème xénotropique (deux mots en fait).
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

vendredi 28 mars 2025

Aux chiottes Pornichet

 

Gracq ! On s'en fiche, que tu aies passé des vacances à Pornichet quand tu étais môme! Tu ne crois pas qu'on a autre chose à penser ? On va clamecer, tu comprends ? Alors Pornichet...
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

samedi 15 mars 2025

Lettrines de lapin


Julien Gracq a l'air de croire que toutes les pensées qui lui traversent l'esprit sont intéressantes. Il en fait même des livres qu'il publie et qu'il présente comme des « mosaïques de notes de lecture, de réflexions, de souvenirs ». Mais l'intérêt en est douteux, très douteux. Et puis... cela a un petit côté pédant qui irrite assez.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

mardi 21 janvier 2025

Littérature à l'estomac

 

Manger des haricots beurre avec Wilkins Micawber ; une mouclade, mieux : un poulet à la réglisse avec Barkis ; et peut-être des tripes avec Uriah Heep ?
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

dimanche 15 juillet 2018

Mystérieux symbolisme du Migou


D'innombrables chercheurs ont tenté de percer l'énigme du yéti qui illumine de son hirsute présence l'histoire de Tintin au Tibet.

De quoi cet animal étrange peut-il bien être le symbole ? Certains (comme Roger Caillois) y ont vu le diable ; d'autres (par exemple Julien Gracq) la réincarnation de la créature que l'on entraperçoit à la fin des Aventures d'Arthur Gordon Pym — mais il faudrait alors admettre qu'elle a changé de couleur puisque Poe nous dit que « the hue of the skin of the figure was of the perfect whiteness of the snow ».


Selon Gragerfis, le yéti serait tout simplement « le symbole de l'individu différent, solitaire, mal compris, auquel une trop abondante pilosité est source de problèmes de communication ».

Quoi qu'il en soit, les multiples interprétations auxquelles se prête le Migou confirment l'intuition décisive de l'homme du nihil, à savoir que « tout est une question de point de vue » et que « la connaissance est un terrain mou, marécageux, et plein de roseaux ».

(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)

lundi 11 juin 2018

Interprétations divergentes


Certains glossateurs louent d'abord en l'excrément la « clairvoyance », la « perspicacité », la force rare d'une créature qui sait esquiver les pièges du « boyau culier » et négocier avec adresse tous ses méandres (Roger Caillois). Mais d'autres, d'accord certes avec cette admiration, la justifient par des raisons tout opposées, voient dans la défécation la revanche de l'irrationnel, l'affirmation fulgurante des forces obscures, l'explosion volcanique de nappes souterraines, incandescentes (Julien Gracq).

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)