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samedi 12 août 2023

Une connerie grosse comme le Ritz

 

Pour écrire que « dans la nuit noire de l'âme il est toujours trois heures du matin », il faut vraiment aimer faire « jore ». « Regardez comme je suis torturé ! » — Pot de pisse !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

jeudi 29 juin 2023

Un accident bête

 

Dans Paris est une fête, Hemingway raconte qu'une fois, Francis Scott Fitzgerald rentrait d'un bar à trois heures du matin, et plongé comme il l'était dans la nuit noire de l'âme, il s'était cogné à un lampadaire. Il se l'était pris de plein fouet !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

dimanche 28 mai 2023

Chez Carglass

 

« Bonjour.
— Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
— J'ai une fêlure existentielle à la Scott Fitzgerald.
— Ah. Ça peut être très grave. Nous allons regarder ça. Ouvrez la bouche et dites “Aaaah”.
— Aaaah. »
 
Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 16 novembre 2021

Intermède publicitaire

 

Un impact ? Une fissure ? Une fêlure à la Scott Fitzgerald ? Ça peut être très grave. Alors n'attendez pas : rendez-vous sur homicide-de-soi-même.fr. Mais n'oubliez pas le .fr, hein ? Sinon vous risqueriez, comme Edmond Husserl, de faire une « fausse queue ». Allez, au revoir — ou plutôt adieu.
 
(Fernand Delaunay, Glomérules)

mercredi 3 novembre 2021

Fêlure

 

Plus radical que Stirner — qui ne vitupérait que les croyances —, l'homme du nihil pense que toute opération de l'esprit — et au premier chef, toute « création de concept » — est une « fêlure à la Scott Fitzgerald », quand elle n'est pas une hypocrisie.

(Fernand Delaunay, Glomérules)

dimanche 30 décembre 2018

Nuit noire de l'âme


« À l'étang de Soustons, il est toujours deux heures de l'après-midi. » (Francis Scott Fitzgerald)

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

jeudi 18 octobre 2018

Pente savonneuse


L'homme du nihil, qui souffre de naissance d'une « fêlure » à la Scott Fitzgerald, tente d'abord de se raccommoder en expérimentant le retrait jusqu'à l'extrême de la sécession. Après quelques années de vagabondage solitaire dans le désert de Gobi de l'existence, il se jette dans une union fichtéenne de l'humain et du divin, qui échoue à son tour. En désespoir de cause, il se tourne alors, soit vers le muscadet, les huîtres et les bigorneaux, soit vers le taupicide, selon que sa nature est épicurienne ou que son tempérament le porte à la mélancolie. Dans les deux cas, il passe aux yeux de l'omnitude pour un « homme perdu ».

(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)

vendredi 6 juillet 2018

Le « maudit cargo » de l'existence


D'après Henri Massis, dans le Crabe aux pinces d'or, le Karaboudjan représenterait l'existence et Tintin serait une instance de ce que l'ontologue Martin Heidegger nomme l'« être-jeté ». Selon lui, la réponse que fait le jeune reporter au capitaine Haddock lorsque ce dernier lui demande qui il est — « Quelqu'un qu'on a embarqué de force sur ce maudit cargo... » — évoque irrésistiblement la fameuse tirade de Job : « Pourquoi ne suis-je pas mort dès le premier moment de ma naissance ? Pourquoi n'ai-je pas expiré en sortant du sein de ma mère ? Pourquoi une sage-femme m'a-t-elle reçu sur ses genoux, et pourquoi m'a-t-on donné des mamelles à sucer ? Car je serais maintenant couché dans le tombeau, je me reposerais, je dormirais, et j'aurais été dès lors dans une profonde tranquillité. »

Tintin, un homme du nihil ? Lui qui possède tous les attributs du « héros positif », de l'« homme de la Nature et de la Vérité » ? Cela paraît tout de même peu vraisemblable.

À moins qu'il ne se trouve en lui quelque secrète fêlure à la Scott Fitzgerald ?...


(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)