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lundi 11 août 2025

Un accident bête

 

Dans Paris est une fête, Hemingway raconte qu'une fois, Francis Scott Fitzgerald rentrait d'un bar à trois heures du matin, et plongé comme il l'était dans la nuit noire de l'âme, il s'était cogné à un lampadaire. Il se l'était pris de plein fouet !
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

mercredi 11 juin 2025

Remplacement illusoire

 

À ceux qui vous promettent de remplacer votre pare-brise atteint d'une fêlure existentielle à la Scott Fitzgerald, il est pertinent de rappeler cette phrase de Marie Lenérouge : « Rien ne console, parce que rien ne remplace. »
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

vendredi 2 mai 2025

Avisse à la population

 

« Avec le changement d'heure, la nuit noire de l'âme commencera désormais à deux heures du matin. Merci d'en prendre bonne note. »
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Drôle d'impression


Dans la nuit noire de l'âme, on voit des manches à gigot, des crinolines, des redingotes, des pantalons à sous-pieds... On dirait que le temps s'est arrêté.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

mardi 29 avril 2025

Crack-up


Une projection de gravillons métaphysiques, le passage sur un nid-de-poule existentiel : deux circonstances qui peuvent provoquer une « fêlure à la Scott Fitzgerald ». Et là, pas de doute, on est dans de beaux draps : injecter de la résine ne sert à rien, et on est trop abattu pour écrire Tendre est la nuit. Il faut se rendre dans un « centre agréé » et faire remplacer tout le bousin.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

samedi 15 mars 2025

Exécration de Gertrude Stein

 

Nous autres humains sensibles au Bien et au Beau, comment pourrions-nous sacquer Gertrude Stein ? Tout chez elle nous irrite. Nous lui en voulons d'avoir contribué à la diffusion du cubisme, de s'être acoquinée avec la fille Bétoclasse — ce nom ! — et d'avoir dit « génération perdue » pour parler des pauvres Hemingway et Scott Fitzgerald qui n'en demandaient pas tant. Pas, Dédé ?
— Ouais. Et la coupe ? T'as vu la coupe ? Mon vieux, elle paye ! La coupe de tifs !
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

dimanche 28 mai 2023

Chez Carglass

 

« Bonjour.
— Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
— J'ai une fêlure existentielle à la Scott Fitzgerald.
— Ah. Ça peut être très grave. Nous allons regarder ça. Ouvrez la bouche et dites “Aaaah”.
— Aaaah. »
 
Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 16 novembre 2021

Intermède publicitaire

 

Un impact ? Une fissure ? Une fêlure à la Scott Fitzgerald ? Ça peut être très grave. Alors n'attendez pas : rendez-vous sur homicide-de-soi-même.fr. Mais n'oubliez pas le .fr, hein ? Sinon vous risqueriez, comme Edmond Husserl, de faire une « fausse queue ». Allez, au revoir — ou plutôt adieu.
 
(Fernand Delaunay, Glomérules)

mercredi 3 novembre 2021

Fêlure

 

Plus radical que Stirner — qui ne vitupérait que les croyances —, l'homme du nihil pense que toute opération de l'esprit — et au premier chef, toute « création de concept » — est une « fêlure à la Scott Fitzgerald », quand elle n'est pas une hypocrisie.

(Fernand Delaunay, Glomérules)

dimanche 30 décembre 2018

Nuit noire de l'âme


« À l'étang de Soustons, il est toujours deux heures de l'après-midi. » (Francis Scott Fitzgerald)

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

jeudi 18 octobre 2018

Pente savonneuse


L'homme du nihil, qui souffre de naissance d'une « fêlure » à la Scott Fitzgerald, tente d'abord de se raccommoder en expérimentant le retrait jusqu'à l'extrême de la sécession. Après quelques années de vagabondage solitaire dans le désert de Gobi de l'existence, il se jette dans une union fichtéenne de l'humain et du divin, qui échoue à son tour. En désespoir de cause, il se tourne alors, soit vers le muscadet, les huîtres et les bigorneaux, soit vers le taupicide, selon que sa nature est épicurienne ou que son tempérament le porte à la mélancolie. Dans les deux cas, il passe aux yeux de l'omnitude pour un « homme perdu ».

(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)

vendredi 6 juillet 2018

Le « maudit cargo » de l'existence


D'après Henri Massis, dans le Crabe aux pinces d'or, le Karaboudjan représenterait l'existence et Tintin serait une instance de ce que l'ontologue Martin Heidegger nomme l'« être-jeté ». Selon lui, la réponse que fait le jeune reporter au capitaine Haddock lorsque ce dernier lui demande qui il est — « Quelqu'un qu'on a embarqué de force sur ce maudit cargo... » — évoque irrésistiblement la fameuse tirade de Job : « Pourquoi ne suis-je pas mort dès le premier moment de ma naissance ? Pourquoi n'ai-je pas expiré en sortant du sein de ma mère ? Pourquoi une sage-femme m'a-t-elle reçu sur ses genoux, et pourquoi m'a-t-on donné des mamelles à sucer ? Car je serais maintenant couché dans le tombeau, je me reposerais, je dormirais, et j'aurais été dès lors dans une profonde tranquillité. »

Tintin, un homme du nihil ? Lui qui possède tous les attributs du « héros positif », de l'« homme de la Nature et de la Vérité » ? Cela paraît tout de même peu vraisemblable.

À moins qu'il ne se trouve en lui quelque secrète fêlure à la Scott Fitzgerald ?...


(Hermann von Trobben, Le Monocle du colonel Sponsz)