vendredi 7 mars 2025

Fuite de James Joyce par la fenêtre

 

Si Ulysse est le plus grand livre de la littérature, alors nous sommes perdus. Quant à Joyce... le gredin se sera enfui par la fenêtre ! Par ici, mon vieux Milou !
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Nocivité de Butor

 

Les écrits de Butor n'ont pas la toxicité de l'inocybe de Patouillard, leur vénénosité rappellerait plutôt celle de l'entolome livide. Comme ce dernier, ils sont responsables d'un ensemble de symptômes appelé « syndrome résinoïdien sévère » qui associe une gastro-entérite et une atteinte du foie. On lit La Modification, et aussitôt ça commence : urine foncée, vomissements persistants, selles sanguinolentes... Le « Nouveau roman », ah, mes amis !
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Maldonne

 

On a envie de crier qu'il y a maldonne, qu'on n'est pas un « vieux jeton », qu'on est un jouvenceau qu'une terrible fatalité a emprisonné dans une enveloppe de « vieux jeton », mais on ne le fait pas car on connaît trop l'autrui lévinassien : il ne va jamais nous croire, cet abruti.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Peuzeule

 

Parmi les choses qu'il nous faut supporter, il y a les gens qui disent peuzeule. La vie est riche en vexations de toutes sortes.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)