Départ pour Calaoutça

 

Il n'y a rien de pire que de mourir avant d'avoir dit tout le mal qu'on pensait de la vie. Le nihilique, heureusement, est tranquille de ce côté-là. Il peut partir serein pour Calaoutça.

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Plus de lumière

 

Trouvant son « conscient intérieur » trop sombre et trop lugubre, le nihilique a décidé de faire appel à Grégoire l'Illuminateur. Il va lui demander de poser des « spots ». Et peut-être aussi une lampe à halogène, tant qu'à faire.

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Caisse vide

 

Le nihilique a souvent l'impression qu'il est la seule personne raisonnable ici-bas. Il lui semble aussi qu'il possède des idées — « rien n'est » — et des mots — zingibéracé, lagéniforme, strapontin — qui sont inconnus à tout autre. Pourtant, quand il s'ouvre, il ne trouve en soi-même que le vide ! Comme Sophocle avec sa boîte de cannellonis !

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)