dimanche 29 janvier 2023

Semaine à Plomenez

 

Vacances, le nihilique oublie tout. Il n'a plus rien à faire du tout. Il s'envoie en l'air — métaphysiquement ! —, ça c'est super. Il ressent une sorte de folie légère à la pensée que « rien n'est ». C'est fou, « comme même » ! 

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Effluve précurseur

 

Il n'est pas de plus grand bonheur, pensons-nous, que de sentir le moisi. C'est signe que la fin est proche.
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Absolu ténébreux

 

Le philosophe Hoene-Wroński avait raison : on ne peut pas vivre sans absolu. Or il se trouve que le Rien est un absolu — c'est même l'absolu par excellence. Conclusion ?
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Fatalité cruelle


Plutôt qu'un spectre farci d'enthousiasmes tombaux, on aurait préféré être un rapicolant ménestrel — mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie...

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)