L'angoisse
kierkegaardienne se distingue de la peur zweigienne en ceci qu'elle n'a
pas d'objet bien défini (ce qui la rend quasi impossible à combattre).
Elle vous suffoque chaque matin au réveil, et comme Kierkegaard lui-même
l'a noté, c'est « malaisant ».
Le
gouvernement japonais considère qu'un individu devient un
hikikomori dès lors qu'il a passé plus de six mois enfermé seul dans sa
chambre à lire du Xavier de Maistre.