Le
difficile est de réunir en soi deux sortes d'inquiétude : celle du ver
de terre — qui attend que l'écrase le pied du voyageur — et celle du
poëte portugais Fernando Pessoa — « Ô roues, ô engrenages,
r-r-r-r-r-r-r éternel ! Violent spasme retenu des mécanismes en
furie ! ». C'est difficile, mais avec un peu de persévérance, on y
arrive.
Le
nihilique accepte à la rigueur qu'on l'appelle un pascalien sans
gouffre, un illuminé des parchemins ou un monstre géologique persécuté
par les libellules, mais quand on le traite de zérumbet zététique ou de
rutabaga, il voit rouge.