Berkeley
soutient qu'une cerise n'est qu'un ensemble de qualités perçues
(mollesse, humidité, rougeur, acidité) ; que si nous supprimions ces
qualités, nous ne pourrions plus rien dire de l'objet en question ;
enfin qu'une cerise sans aucune caractéristique sensible serait du pur
néant. Ce à quoi Doppelchor répond : « S'il n'y avait que la cerise...
Mais tout est du pur néant, gars ! Réveille-toi, merde ! Quoi ! »
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)
On croit avoir réglé son compte à la cerise, et puis ça resurgit, il y a un reste, il faut régler son compte au reste.
RépondreSupprimerQuel reste ? Il y a un reste ? Voilà qui est un peu fort de café !
SupprimerCh'sais pas, j'ai dit ça pour faire genre. Tout laisse plus ou moins une trace non ?
RépondreSupprimerLes carottes sont cuites pour la cerise.
RépondreSupprimerEt réciproquement.
SupprimerJe n'ai jamais compris cette histoire de réciproque.
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