Invité
par un article de magazine à « transformer sa vision du monde grâce à la
permaculture », l'homme du nihil préféra la conserver telle quelle, « sombre et définitive comme une forêt de conifères ». Le monde, pour lui,
cela n'a jamais été autre chose que « l'élément obscur, froid, hostile
et violent où s'abîment toute pensée et tout idéal ». Et puisque le mal
est partie intégrante de la condition humaine, alors « aux chiottes la
permaculture ».
(Fernand Delaunay, Glomérules)