Comparaison consolante

 

Quand nous nous regardons, nous nous désolons ; quand nous nous comparons à André Breton, nous nous consolons. Parce que question d'être un sale con...

 

(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

Assaisonnement de Perros

 

On peut dire que le négateur universel a drôlement réglé son compte au gars Poulot dit Perros, dans ses Cahiers. « Parler de soi, quand on n'est rien », qu'il dit, courroucé par les écrits dudit Perros. Et de fait, Perros n'est rien. Qu'un insupportable phraseur qui s'écoute parler et essaie désespérément d'être original, et qui par-dessus le marché lèche le fiak à l'imbuvable André Breton, à un point que c'en est « malaisant ».

 

(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Être Soupault

 

Une enquête rapide suffit à l'établir, personne ne veut être Soupault. Mais la question est : pourquoi ? Peut-être que les gens ont déjà assez à faire à être eux-mêmes ? Peut-être qu'ils ne veulent pas se compromettre en cosignant un livre intitulé Les Champs magnétiques avec l'exécrable André Breton ?

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Un déplaisant gugusse

 

Le personnage le plus antipathique de la littérature française s'appelle André Breton. Sa prétention, sa suffisance sont presque inimaginables. Et puis, quand on est plus ou moins calvitié, on s'irrite de le voir exhiber à tout propos sa grosse masse de cheveux. On aimerait le précipiter dans un chaudron d'huile bouillante.

 

(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

Hommage à l'odieux Breton

Le suicide sera compulsif ou ne sera pas.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Deux comiques troupiers

André Breton : l'anthologie de l'humour noir.
Martin Heidegger : l'humour noir de l'ontologie.

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)