lundi 3 février 2025

Babar impose la rigueur

 

L'éléphant Babar, ce personnage de fiction imaginé par Cécile de Brunhoff, commence sa carrière comme directeur de cabinet de Jean-Marcel Jeanneney, ministre de l'Industrie dans le gouvernement Michel Debré. En août 1976, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, il est nommé Premier ministre. Aidé de ses conseillers Cornélius et Pompadour, il met en œuvre une politique monétaire visant à réduire la pression de la monnaie sur les prix. Confronté aux hausses du chômage et de l'inflation, Babar se décide à mener, malgré l'opposition de son épouse Céleste, une politique d'austérité économique. C'est « la rigueur ».
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Insulte

 

Dans un de ses articles, le journaliste Émile Goudeau traite Léon Bloy de « porphyrogénète dévoyé ». On devine qu'il s'agit là d'un équivalent pédantesque de « pot de pisse ». D'ailleurs, ça commence pareil.
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Gustave le peussédique

 

Un auteur qui joue les dessalés en employant des mots tels que vit, braquemart ou foutre dans ses lettres à Louise Colet, un tel auteur peut être qualifié de peussédique et même de « fucking peussédique ».
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

Merluchon

 

La personne qui a inventé d'appeler certain poisson un « merluchon » mérite le supplice du pal ou tout au moins celui de la chicote. Assez de merluchons ! Assez de salamalecs ! Oh, ces vocables !...
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)