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jeudi 4 avril 2024

Déconnade bergsonienne

 

Bergson ne croyait pas à la phénoménologie, il trouvait que c'était une philosophie « guez ». Quand il recevait chez lui Husserl, il lui tenait la porte et lui disait : « Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique, entre ici, Edmond Husserl, avec ton terrible cortège de phénomènes. » Il faisait ça pour déconner.
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

mercredi 10 janvier 2024

Un perfectionniste

 

Pour rendre avec assez de précision le tragique de la malrucienne condition humaine (et de la sienne propre), le nihilique travaille avec des pinceaux mensô en poils de chèvre ou de raton laveur, fabriqués dans la préfecture d'Hiroshima.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 9 janvier 2024

Humidité du soir

 

En un aphorisme qui, traduit en français, est aussi un magnifique alexandrin, Héraclite a rendu tout le tragique de la malrucienne condition humaine : « Et les âmes aussi s'exhalent de l'humide. »
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 3 décembre 2023

Conversation et homicide de soi-même

 

D'une femme qui a de volumineux « biberons Robert », on dit qu'elle a de la conversation. Mais est-ce de conversation, que l'homme a besoin ? Bien sûr que non. La conversation, c'est pour les caves. C'est de taupicide qu'il a besoin. Pour s'échapper une (yves) bonne fois de la malrucienne condition humaine.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

samedi 16 septembre 2023

Une infernale troïka

 

Carpe diem, qu'ils disent... On voudrait bien, mais quand on est suffoqué par l'absurde camusien, horrifié par la malrucienne condition humaine, et pris en sus d'une sartrienne nausée, jouir de l'instant présent est tout simplement impossible. Camus, Malraux, Sartre, ces trois auteurs nous auront décidément fait beaucoup de mal. Ils ont fait de nous des « handicapés de la vie ».
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 18 juillet 2023

De quoi avons-nous besoin ?

 

Lao-Tseu, Tchouang-Tseu, Confucius... Ces Chinois nous font suer, avec leur « sagesse ». Ce n'est pas de sagesse que nous avons besoin mais de... de quoi au fait ?... De taupicide ! C'est de taupicide que nous avons besoin ! Pour fuir la malrucienne condition humaine !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

lundi 8 mai 2023

Protestation par le non-agir

 

Le nihilique refuse de « faire des activités ». C'est sa façon de protester contre d'une part la camusienne absurdité de l'existence et d'autre part l'inanité de la malrucienne condition humaine (il fait d'une pierre deux coups).
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mardi 2 mai 2023

Inconcevable frivolité du monstre bipède

 

L'homme est le seul être qui sache qu'il doit mourir. Cette définition de Voltaire (et non de Malraux) met en relief certaine particularité de l'homme, qui tient dans la conscience qu'il a de ce fait « malaisant » qu'il doit mourir. Mais quand on y réfléchit, le plus étrange est que l'homme n'en tire aucune conséquence. Au lieu de rester dans son lit à broyer du noir, il « agit » ! Comme si de rien n'était ! Le céoène ! À quoi bon savoir qu'on doit mourir, dans ce cas-là ?
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 7 avril 2023

Sur les traces de « Dédé »

 

Il y a chez le nihilique une dimension malrucienne qui ne laisse pas d'inquiéter. Ira-t-il jusqu'à dévaliser des temples khmers pour assouvir sa folle passion du Rien ?
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)