vendredi 25 janvier 2019

Interlude

Jeune femme s'apprêtant à lire les œuvres complètes de J. Zimmerschmühl

Déguisement du nihilique


Chez l'homme du nihil, « le déguisement apparaît comme un acte d'automatisme pur » 1, car il se vêt de tout ce qu'on lui propose, y compris des éléments les plus voyants (expériences d'Hermann Fol, 1886). Ce comportement en outre dépend de la vision, car il n'a lieu ni la nuit ni après l'ablation des pédoncules oculaires (expériences d'Aurivillius, 1889).

1. E.-L. Bouvier, Habitudes et métamorphoses des nihiliques, Paris, Flammarion, 1921.

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

Que faire ?


Quelle sagesse désormais ? Le nœud coulant ? L'incantation ? Déguster une absinthe sur une terrasse au-dessus de la mer en écoutant la Chanson perpétuelle d'Ernest Chausson ? — Ô vanité des vanités ! Ô rictus bestial de l'existence !

(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)

Histoire romaine


30 janvier. — Charmé de la narration de Tite-Live, de la pénétration de Salluste et de l'exactitude de Tacite. Mais j'aime rire. Et je ne peux rire en lisant la Vie d'Agricola ou la Conjuration de Catilina.

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

Interlude

« Les œuvres de Maurice Cucq, je m'assois dessus ! »

Tentation du vide


Selon Gragerfis, l'homicide de soi-même serait à définir correctement comme une incantation fixée à son point culminant et ayant pris le suicidé à son propre piège. Dans cette affaire, le taupicide apparaît comme un moyen, sinon un intermédiaire. La fin semble bien être l'assimilation au pachynihil. On dirait qu'il s'exerce une véritable tentation du vide.

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)