vendredi 31 mars 2023

Dans la gibecière du Grand Tout

 

Raymond Doppelchor compare le Grand Tout à une gibecière pleine de « boyaux combinards », dans laquelle l'homme est enfermé (en compagnie desdits « boyaux combinards »). Il dit que « ce n'est pas une vie d'être bouclé dans une gibecière » et que « ça schlingue, là-dedans ; ça cocotte ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Zoologie comparée

 

L'homme fait honte. Il est le « roi de la gênance », avec ses grimaces de contorsionniste. Le brachiopode a plus de dignité. Non seulement il ne fait pas de grimaces, mais il possède un fossé crural appelé spondylium qui lui donne de la majesté et un air de « vrai chic parisien ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Alpinisme métaphysique

 

À vouloir faire le mariole, à vouloir escalader à mains nues des falaises métaphysiques aussi abruptes que les Grandes Jorasses, le nihilique s'est cassé la margoulette. Il est tombé, comme le comte de Gloucester, « de l'effrayant sommet de ces bornes crayeuses ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

Temps mort

 

On aimerait arrêter de vivre. Peut-être seulement pour quelque temps. Le temps que ça se tasse (quoi ?)
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)