Dans
les années cinquante, l'existentialisme suscita un emballement si
extraordinaire qu'on pourrait y voir la main du plasticien Christo. Mais
celui-ci n'a commencé à sévir que dans les années soixante, ça ne peut
donc être lui.
Quand
il est question d'escrocs artistiques et de pots de pisse littéraires,
on pense immédiatement au « plasticien » Andy Warhol et à l'écrivain Henry
Miller, mais il y en a beaucoup d'autres. Il y a aussi le « plasticien »
Christo, le « plasticien » Joseph Beuys, les écrivains William S.
Burroughs et Richard Brautigan, le « plasticien » Basquiat... Les escrocs
artistiques et les pots de pisse littéraires, ce n'est pas ça qui
manque, allez.
Dans
le vocabulaire du cyclisme, l'emballage désigne le sprint disputé par
un groupe de coureurs, que ce groupe inclue ou non le plasticien Christo
(mais s'il l'inclut, c'est évidemment un plus).
Avec
les revenus de son art, le plasticien Christo s'était acheté une
modeste maison de vacances à Lamballe (Côtes-d'Armor). Quand il y allait
avec son épouse Jeanne-Claude, celle-ci en profitait pour pêcher la
coquille Saint-Jacques et le pétoncle dans la baie de Saint-Brieuc.
Il
y a en ce monde tant de fausses valeurs qu'on ne sait par où commencer
quand, comme le nihilique, on a pour vocation de conchier. Arthur
Rimbaud ? René Char ? Louis Aragon ? Le « plasticien » Christo ?
Le
nihilique ne sait rien de plus ridicule que le terme Costaricien pour
désigner un habitant du Costa Rica — à part peut-être les « œuvres » du « plasticien » Christo.