Vain pur

 

Le gars Poulot dit Perros a tout de même écrit une bonne phrase, « le vain pur me monte à la tête », mais c'est une astuce à la portée de n'importe qui, guère plus subtile que « comment allez-vous, yau de poêle ».

 

(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Assaisonnement de Perros

 

On peut dire que le négateur universel a drôlement réglé son compte au gars Poulot dit Perros, dans ses Cahiers. « Parler de soi, quand on n'est rien », qu'il dit, courroucé par les écrits dudit Perros. Et de fait, Perros n'est rien. Qu'un insupportable phraseur qui s'écoute parler et essaie désespérément d'être original, et qui par-dessus le marché lèche le fiak à l'imbuvable André Breton, à un point que c'en est « malaisant ».

 

(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

Attendant que l'écrase le pied du voyageur...

 

Si le véritable but de la philosophie est de se préparer à mourir, alors la seule philosophie qui vaille est celle qui vous persuade que vous n'êtes ni plus ni moins qu'un ver de terre. Les vers de terre meurent facilement. Ils n'ont pas de « pensées élevées », à la différence d'un Georges Perros ou d'un René Char.

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Un mec pas chié

 

« T'as entendu ça ? Georges Perros habite près de son silence, le con ! Il est pas chié ! »

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

Une irritation

 

Ils appellent cette chose « la mort », et les voilà tranquillisés. Tout est dans l'ordre, ils ont un mot. Sacrés pots de pisse, va ! Vous ne voyez pas qu'il s'agit de tout autre chose ? Et le gars Perros, là, avec son eau, ses femmes et sa mort qui sont soi-disant les seules choses qui nous prennent « à loilpé » ! T'aimes bien faire le malin, toi, hein ? « Nous changent », qu'il dit ! Le con !

 

(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)