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vendredi 25 octobre 2024

Toujours plus fort

 

Dans le trente et unième chapitre des Cestes, Jules Africain enseigne l'art de donner au vin la faculté de faire dormir trois jours de suite ceux qui en boivent. Il propose de le mêler avec une certaine quantité d'opium et de suc de jusquiame (l'hyoscyamus des Anciens). Raymond Doppelchor trouve que trois jours c'est court et dit qu'on remplacera le suc de jusquiame par du taupicide si on veut vraiment voir « la vie en beau ».
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

lundi 30 septembre 2024

Trois écoles

 

Pour détruire les pucerons, Pallade dit (De re rustica, liv. I, ch. 35.) d'employer le jus de jusquiame mêlé de fort vinaigre. Ferrari conseille (Flora, liv. III, ch. 4.) d'employer l'huile de pétrole. Doppelchor, quant à lui, propose une méthode toute différente : il préconise (Océanographie du Rien, ch. 3) de... se pendre. Car en se tuant, assure-t-il, on détruit le monde et les pucerons avec.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

vendredi 16 août 2024

Vérité évidente

 

Le théorème de Doppelchor dit que plus un homme a d'amis, plus il est faux comme un jeton. Doppelchor ne prend pas la peine de le démontrer, le tenant pour une « vérité évidente ».
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

mercredi 22 mai 2024

Néant de la cerise

 

Berkeley soutient qu'une cerise n'est qu'un ensemble de qualités perçues (mollesse, humidité, rougeur, acidité) ; que si nous supprimions ces qualités, nous ne pourrions plus rien dire de l'objet en question ; enfin qu'une cerise sans aucune caractéristique sensible serait du pur néant. Ce à quoi Doppelchor répond : « S'il n'y avait que la cerise... Mais tout est du pur néant, gars ! Réveille-toi, merde ! Quoi ! »
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

mercredi 3 avril 2024

Ubiquitaires

 

Au XVIe siècle, dans le Bade-Wurtemberg, sévissait une secte d'illuminés appelés ubiquistes ou ubiquitaires, dont le chef était un ancien collaborateur de Luther du nom de Johannes Brenz. Ces ubiquitaires soutenaient que « comme Lucien Rebatet et Pierre-Antoine Cousteau, comme aussi le Rien selon Raymond Doppelchor, le corps du Christ est partout ».
 
 (Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

samedi 9 septembre 2023

De l'inconvénient d'être désenchanté

 

Quelqu'un — Raymond Doppelchor ? — a dit que quand on est revenu de tout, on n'arrive à rien, pas même à « concevoir une pensée ». Et ça a tout l'air d'être vrai — mais comme on est aussi revenu des « pensées », ça va.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 31 mars 2023

Dans la gibecière du Grand Tout

 

Raymond Doppelchor compare le Grand Tout à une gibecière pleine de « boyaux combinards », dans laquelle l'homme est enfermé (en compagnie desdits « boyaux combinards »). Il dit que « ce n'est pas une vie d'être bouclé dans une gibecière » et que « ça schlingue, là-dedans ; ça cocotte ».
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

dimanche 10 octobre 2021

Interlude

 

Le chanteur Serge Lama, pour ne pas rester « seul avec son désespoir », se plonge dans l'Océanographie du Rien de Raymond Doppelchor.

mardi 4 mai 2021

Interlude

 

Le « Grandiloque des Carpates » lisant l'Océanographie du Rien de Raymond Doppelchor et tentant de comprendre la notion de « sinapisation du réel » qui s'y trouve développée.

dimanche 26 avril 2020

Paradoxe de Doppelchor


Le paradoxe de Doppelchor est un paradoxe que le penseur « nihilique » Raymond Doppelchor présenta dans une de ses conférences, et qui touche à l'incohérence assez particulière de la phrase suivante : « Quelque chose est mais je ne crois pas que quelque chose soit ». La légende veut que Ludwig Wittgenstein, qui en avait entendu parler, surgît chez Doppelchor au milieu de la nuit en insistant pour que ce dernier lui répétât sa conférence. Mais l'acariâtre Doppelchor, qui — selon Gragerfis — « en avait soupé de l'empirisme logique et des empiristes logiques », conseilla à l'auteur du Tractatus « d'aller se faire voir chez Plumeau ».

(Lucien Pellepan, Énantioses profectives)

dimanche 14 avril 2019

Interlude

Jeune fille lisant l'Océanographie du Rien de Raymond Doppelchor

Prêcher d'exemple


« Voir clair » (Gragerfis), être « dans l'immédiate proximité du Rien » (Banquine), « écarter les rideaux qui nous séparent du pachynihil » (Doppelchor). Et puis, par l'homicide de soi-même, propager cette révélation, aider les autres à s'ouvrir à leur tour.

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)