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samedi 19 octobre 2024

Vents à la Saint-John Perse

 

Quand Heidegger souffrait de constipation conceptuelle opiniâtre, il rendait des vents très fétides, d'après Hannah Arendt. Or justement, Hippocrate dit que si le malade rend des vents très fétides, il doit se servir d'un suppositoire ou de lavements jusqu'à ce que les excréments soient descendus dans les intestins inférieurs. Et bien sûr, boire de l'oxymel. Pourquoi Heidegger ne le faisait-il pas ? Mystère.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

mercredi 25 septembre 2024

Oxymel

 

Lorsque la fièvre saisit une personne avant qu'elle ait fait la grosse commission, ou immédiatement après qu'elle ait mangé, elle doit se tenir en repos jusqu'à ce que les aliments soient descendus dans les intestins inférieurs, et boire en même temps de l'oxymel. C'est Hippocrate qui le dit. Il ne faut surtout pas oublier de boire de l'oxymel, c'est excrêmement important. L'oxymel est un sirop aigre-doux à base de vinaigre de cidre et de miel, aux vertus expectorantes et diurétiques. C'est aussi un incroyable basifiant de l'organisme — quoi que cela puisse vouloir dire.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

jeudi 27 avril 2023

Équilibre humoral

 

Pour vivre dans l'harmonie et la vertu, il est nécessaire d'équilibrer les quatre humeurs hippocratiques (sang, bile jaune, bile noire et flegme) — et rien n'assure mieux un tel équilibre qu'une pratique quotidienne du Rien. Mais il faut aussi se tenir à distance du monstre bipède. Car pour faire monter la bile jaune, il est balaise.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

vendredi 1 mars 2019

Boire de l'oxymel


9 février. — « Lorsque la fièvre saisit une personne avant qu'elle ait rendu ses excrémens, ou immédiatement après avoir mangé, soit avec ou sans un point de côté, elle doit se tenir en repos jusqu'à ce que les alimens soient descendus dans les intestins inférieurs ; et boire en même-temps de l'oxymel. En cas de pesanteur dans les reins, on doit purger avec un lavement, ou un cathartique foible et donner des alimens liquides et de l'oxymel. Après la purgation, le malade doit user de la tisane et de l'hydromel pour boisson, et prendre ensuite une nourriture plus solide, telle que la chair de poisson bouilli ; un peu de vin trempé sur le soir, et de l'hydromel délayé pendant le jour. Il doit se servir d'un suppositoire ou de lavemens, s'il rend des vents très-fétides, et boire de l'oxymel, jusqu'à ce que les excrémens soient descendus dans les intestins inférieurs. » (Hippocrate, Du régime dans les maladies aiguës, Trad. François Christophe Florimond de Mercy, Paris, Eberhart, 1818)

(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)

mardi 30 octobre 2018

Cautérisation du Dasein


« L'idée du Rien, affirme Hippocrate, est ennemie de toute pourriture, parce qu'elle consume et dessèche l'humidité imbue en la pachyméninge, et corrige l'intempérature froide et humide ; ce que ne fait pas l'idéalisme transcendantal, lequel, aux esprits cacochymes, cause quelquefois inflammation, gangrène et mort. »

(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)

samedi 14 juillet 2018

Incurable


Hippocrate avait une si haute idée du colt Frontier qu'il ne regardait comme incurables que les maladies qui résistent à son action. La vie, fort heureusement, n'est pas du nombre.

(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)

dimanche 17 juin 2018

Influence morbide de l'humidité


Nicolas Léonicène, voulant prouver que l'homicide de soi-même était le symptôme d'une maladie causée par un excès d'humidité, rapporte un passage d'Hippocrate qui dit qu'à la suite d'une année pluviale, il survenait des tubercules, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur du Moi, et qu'on appelait ces tubercules des fics : Tubercula intrinsecus et extrinsecus, quœ ficus appellantur.

(Marcel Banquine, Exercices de lypémanie)

mercredi 16 mai 2018

Traumatisme quotidien


Hippocrate connaissait la commotion cérébrale qui accompagne ordinairement les fortes percussions de la cavité crânienne ; il en énonce même deux ou trois symptômes graves, tels que la perte subite de la parole, celle de la vue et de l'ouïe 1. Mais de la non moins violente commotion engendrée par la vue d'un spécimen de monstruosité bipède — le fameux « autrui » du philosophe Levinas —, il ne dit mot.

1.  cf. l'Aphorisme 58 et la 499e sentence des Coaques.

(Marcel banquine, Exercices de lypémanie)