Hippocrate connaissait la commotion cérébrale qui accompagne ordinairement les fortes percussions de la cavité crânienne ; il en énonce même deux ou trois symptômes graves, tels que la perte subite de la parole, celle de la vue et de l'ouïe 1. Mais de la non moins violente commotion engendrée par la vue d'un spécimen de monstruosité bipède — le fameux « autrui » du philosophe Levinas —, il ne dit mot.
1. cf. l'Aphorisme 58 et la 499e sentence des Coaques.
(Marcel banquine, Exercices de lypémanie)
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