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vendredi 28 novembre 2025

Beckett face à la mort

 

Comment Beckett a-t-il réagi quand on lui a annoncé qu'il allait devoir être très courageux ? S'est-il livré à une « décomposition du Moi », comme le héros de Malone meurt ? S'est-il réfugié dans la « choseté » et le « non-mot », comme dans Molloy ? A-t-il simplement dit « Voilà encore autre chose » comme un banal quidam ? Nous ne pouvons ici que poser la question.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

vendredi 25 juillet 2025

Romsteak de l'absurde

 

Les auteurs du « théâtre de l'absurde », les Ionesco, les Beckett et autres Adamov ont fait fausse route. Leur absurde est trop fabriqué — trop... théâtral, justement. Le véritable absurde se trouve dans un carré de romsteak. Posé dans votre assiette, là, devant vous.
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

mercredi 4 juin 2025

Fin de partie

 

C'est le moment crépusculaire. On a épuisé tous les plaisirs de la vie. Il est l'heure de rejoindre François Donati à la Bourse de Paris — ou à défaut, René Tendron. 
 
(Jean-Guy Floutier, Philosopher tue)

mardi 24 décembre 2024

Justice pour Adamov !

 

Le dramaturge Adamov est injustement oublié. Pourquoi joue-t-on Beckett et Ionesco mais pas Adamov ? C'est systémique ou quoi ?
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

lundi 16 décembre 2024

Démon de l'absurde

 

Quand il devint clair que Samuel Beckett était atteint de la maladie de Parkinson, son médecin lui annonça qu'il allait falloir être très courageux. Alors Beckett demanda : « Quand ça ? » Le médecin : « Là, maintenant. Enfin... bientôt. » Beckett : « Oh, shit. »
 
(Gilbert Garistre, Aveux et anatropes)

lundi 2 septembre 2024

Génies

 

« Tu dis qu'il n'y a pas de génies. Qu'il n'y a que des pots de pisse qui font jore. Que seront alors Samuel Beckett ? Bram van Velde ?
— Tous sont également Bouddha.
— Je ne m'en mêle plus. »
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

dimanche 1 septembre 2024

Beckett et les jugements de valeur

 

Samuel Beckett ne prononçait jamais de jugements de valeur. Il disait que c'était pour rester dans un état de réceptivité totale à l'égard de la vie, mais en fait c'était à cause de sa mémé. Cette dernière n'aimait pas les jugements de valeur et encore moins les gens qui en prononçaient. Or Beckett ne voulait pas faire de peine à sa mémé, c'est compréhensible.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

vendredi 23 août 2024

Solitude du Grandiloque

 

Le négateur Émile Cioran reconnaissait : chez Ionesco, le crâne aigu de l'idiot ; chez Eliade, le masque proéminent de l'imbécile ; chez Michaux, les gestes saccadés du maniaque ; chez Beckett, le regard égaré du furieux. « Tu me croiras si tu veux, disait-il à Simone Boué, il n'y a que moi de normal dans cette bande d'ahuris. »
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

mardi 13 août 2024

Pendaison pour les nuls

 

Quand Estragon dit à Vladimir : « Et si on se pendait ? », il a l'air de penser que c'est à la portée de n'importe quel couillon, mais s'il avait lu l'ouvrage d'Ambroise Tardieu sur la pendaison, la strangulation et la suffocation (J.-B. Baillière et fils, Paris, 1870), il saurait qu'on a vite fait de se luxer les vertèbres ou de se déboîter l'apophyse odontoïde, et il ferait peut-être moins le malin.
 
(Lucien Ganne, Syllogismes de la mer Rouge)

jeudi 18 avril 2024

Chiqué

 

Beckett écrivait ce qu'il écrivait pour se donner un genre. Et s'il n'y avait que Beckett... Mais ils le font tous. La preuve en est que ces affreux macaques « publient » (comme ils disent).
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

mercredi 27 mars 2024

Bègles

 

On s'habitue aux noms des villes et l'on finit par ne plus voir à quel point certains sont d'un absurde camusien, beckettien, ionesquien et adamovien, au premier rang desquels... Bègles ! Il faudrait refuser de dire Bègles, et alors on verrait. Bègles ! Bègles !
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

jeudi 21 mars 2024

Ami Émile, lève ton verre

 

Chaque fois que Beckett, Ionesco et Eliade arrivaient à « Il est des nôtres », c'était réglé comme du papier à musique, le « négateur universel » fondait en larmes. Il était des leurs ! Il avait bu son verre comme les autres ! Ô joie suprême ! Ô bonheur ineffable !
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

lundi 11 mars 2024

Alors quoi

 

Aporie et aposiopèse sont les deux peut-être pas mamelles mais truchements de la poésie beckettienne. C'est pour ça qu'elle semble si détonante dans son emportement syncopé ! Gars ! Voyons !
 
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)

dimanche 11 février 2024

Libération par la tarte aux poireaux

 

Pour se libérer du monde des apparences et — tant qu'à faire — du samsara, le « négateur universel » Émile Cioran engloutissait d'énormes quantités de tarte aux poireaux. Il voyait bien que ça ne marchait pas, mais il continuait quand même, poussé, disait-il, par son « démon de la perversité ». Il en offrait parfois à Ionesco et à Beckett, mais eux non plus ne parvinrent jamais à se libérer du monde des apparences (ni, pour autant que l'on sache, du samsara).
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

dimanche 10 décembre 2023

Sournoiserie de l'absurde véritable

 

Les Beckett, Ionesco, Adamov et consorts ont voulu épater le bourgeois avec leur absurde, mais c'est un absurde de pacotille, entièrement théâtral. Le véritable absurde est beaucoup plus sournois. Il se niche au cœur d'un carré de romsteak, parfois même dans une simple assiette de pilchards.
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

jeudi 30 novembre 2023

Gens de lettres

 

S'ils avaient eu la moindre honnêteté intellectuelle, Cioran, Ionesco et Beckett se seraient traités l'un l'autre de « fausse valeur » et de « pot de pisse ». Mais au lieu de ça, ils se congratulaient mutuellement, les salops !
 
(Marcel Rocabois, Le Néant et l'être)

mardi 27 juin 2023

Sacrilège

 

Le Rien ne devrait jamais être utilisé à des fins mercantiles ou pour rechercher la célébrité — comme fit le « négateur universel » Émile Cioran. Il y a là quelque chose de sacrilège et de foncièrement malhonnête. Idem pour Ionesco et Beckett avec « l'absurde ». Si des pots de pisse veulent devenir célèbres, ils n'ont qu'à faire dans le « quelque chose ». Merde !
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

mercredi 10 mai 2023

Paranoïa du Grandiloque

 

Un jour, Cioran lança à Samuel Beckett : « La musique est le refuge des âmes ulcérées par le bonheur. » Beckett ne sut quoi lui répondre.
 
(Rémi Tripatala, Pensées de Pascal)

jeudi 23 février 2023

Cioran, Freud et le carpaccio

 

Très tôt, le « négateur universel » Émile Cioran avait acquis la conviction que la psychanalyse était une discipline fausse et déprimante. Pour guérir ses « névroses autopropulsées », il préférait s'en remettre à l'introspection nihilique et se mirer dans un carpaccio de daurade. Comme son ami Samuel Beckett s'en étonnait, il lui dit que se mirer dans un carpaccio de daurade « consolidait son ossature ontologique ». 
 
(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

jeudi 24 novembre 2022

N'attendons pas Godot

 

Vladimir et Estragon sont des minables, mais leur intelligence limitée leur a tout de même permis de « piger la coupure » : dans un univers de menace et de désolation sans autre perspective que la mort, la seule chose à faire est de se pendre. Quant à Godot, il peut bien aller se faire foutre, le salop.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)