Supposons
un instant que l'être humain se réveille à trois heures du matin,
étreint par une tristesse et un désespoir comme il n'en a jamais connu,
et par le sentiment que tout est complètement absurde. Il y a fort à
parier que, pour se rassurer, il va mettre ce pessimisme sur le compte
de sa nature maniaco-dépressive. Mais ne devrait-il pas plutôt en
chercher la source dans l'inculture et l'amoralité de la société
hongroise ?
(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)
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