Affichage des articles dont le libellé est Ionesco Eugène. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ionesco Eugène. Afficher tous les articles

mardi 17 janvier 2023

Rhinocéros

 

Après s'en être pris aux mutilés de cul dans Les Chaises, Ionesco, dans sa pièce Rhinocéros, tire à boulets rouges sur les rhinocéros, ces mammifères herbivores à peau épaisse et peu poilue. Tout en éreintant ces débonnaires pachydermes, le dramaturge pose une question « philosophique » : est-il possible de rester humain lorsque toutes les personnes autour de vous acceptent de se transformer en rhinocéros ? On a tendance à répondre que peut-être (il faudrait d'abord définir ce qu'on entend par « humain ») — mais c'est du « théâtre de l'absurde », alors attention, hein !

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

jeudi 29 décembre 2022

Romsteak de l'absurde

 

Les auteurs du « théâtre de l'absurde » ont fait fausse route. Leur absurde est trop fabriqué et puéril. Le « réel » offre pourtant assez de possibilités en ce domaine, c'est le moins qu'on puisse dire. Ces Ionesco, ces Beckett, ces Adamov ont-ils jamais contemplé un carré de romsteak ? Dans leur assiette ? Au restaurant ? Je t'en foutrai des cantatrices chauves et des Godot, moi, tuouaouar !

(Samuel Slippensohn, Follicules palingénésiques)

vendredi 25 novembre 2022

Conseil aux mutilés de cul

 

Mutilés de cul ! Ne vous assoyez pas sur les chaises d'Ionesco ! Le néant y est central et vous risqueriez de vous retrouver le cul (ou l'absence d'icelui) par terre ! Ces « chaises » sont un concentré de vide ontologique ! Alors attention, hein !

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

jeudi 24 mars 2022

Commediante ! Tragediante !

 

Il est difficile de prendre au sérieux quelqu'un qui se proclame le plus grand solitaire que la terre ait jamais porté tout en se vantant de passer ses soirées à « discuter le bout de gras » pendant des heures avec Beckett, Ionesco, Henri Michaux et tutti quanti — et qui en outre a vécu des décennies avec une certaine Simone Boué. L'homme du nihil, lui, ne fréquente ni Beckett, ni Ionesco, ni Michaux — il faut dire qu'ils sont, comme cela s'appelle, « décédés ». Il passe ses soirées en compagnie de son chat Bouboule et de sa chienne Pipik et « c'est déjà pas mal ».

(Fernand Delaunay, Glomérules)