« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
Affichage des articles dont le libellé est Pensées rancies et cramoisies. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Pensées rancies et cramoisies. Afficher tous les articles
mardi 25 décembre 2018
mardi 18 décembre 2018
mardi 11 décembre 2018
mardi 4 décembre 2018
mardi 27 novembre 2018
mardi 20 novembre 2018
mercredi 14 novembre 2018
mercredi 7 novembre 2018
vendredi 2 novembre 2018
lundi 29 octobre 2018
mercredi 24 octobre 2018
vendredi 19 octobre 2018
dimanche 14 octobre 2018
samedi 13 octobre 2018
Clairvoyance
Avec la bonne foi docile de celui qui veut trouver, l'homme du nihil reconnaît la vraie clarté là où des esprits casaniers ou rétifs ont peine à voir autre chose que bizarrerie : dans l'idée même, et suave, du Rien.
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
Décadence
Le monde avait, sous les Romains, l'apparence d'un pittoresque port de mer, et l'on y trouvait alors d'excellentes huîtres vertes. Aujourd'hui, il est devenu un marais pestilentiel, rempli de joncs très élevés, de ronces, d'immondices, et d'anthropopithèques en survêtement. — Ô civilisation de l'infâme, du crétin triomphateur !
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
Un puissant corroborant
Telle est la puissance de l'idée du Rien que le mot « nihil » prononcé sans conviction par des lèvres tremblantes peut armer l'âme contre le vertige du doute et l'angoisse de l'haeccéité.
(Johanne Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
vendredi 12 octobre 2018
Dangers du moment dialectique
« Lorsque des circonstances favorables accompagnent l'intoxication par l'idéalisme allemand, l'organisme parvient souvent, soit à éliminer le venin de cette doctrine, soit à l'assimiler et à en neutraliser l'action destructive. Quelquefois cependant, le malade demeure hanté par la dissolution des concepts abstraits, traîne encore pendant quelques années une existence languissante, et finit par périr d'une hydropisie générale, qui marche rapidement. » (Johann Rengger, Sur les effets de l'idéalisme allemand, in Journal complémentaire des sciences médicales, vol. 37, Panckoucke, Paris, 1830)
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
Licence poétique
On sait que Luc Pulflop, non content de comparer le monde aux génitoires d'un âne, assimile volontiers l'existence à un éléphant. Sans entrer dans des détails scabreux, nous croyons que c'est uniquement la rotondité de la trompe, et les élévations frontales du puissant animal, qui ont pu prêter à ce poëte une comparaison aussi fantastique.
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
jeudi 11 octobre 2018
Une opération délicate
« Il faut bien se garder de suivre le conseil de ceux qui recommandent de se baigner les pieds dans de l'eau de savon et autres ingrédients, pour préluder à l'homicide de soi-même. Les bains de pieds, en ramollissant le Moi, rendent celui-ci plus sensible, moins cohérent, et il se prête plus difficilement à l'opération. » (Armand Havet, Le dictionnaire des ménages : ou recueil de recettes et d'instructions pour l'économie domestique, Blanchard, Paris, 1826, p. 154)
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
Parler pour ne rien dire
Selon Gragerfis, l'homicide de soi-même mettrait en relief, bien mieux que les jeux de langage chers à Wittgenstein, la nature phatique de l'homme.
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
Inscription à :
Articles (Atom)