À une époque, l'homme du nihil se mit
en tête de devenir un être absolu, c'est-à-dire indépendant de toute
relation extrinsèque. Hélas ! sa tentative fit long feu, car malgré
qu'il en eût, il restait une personne, et dès lors, il sentait dans le
temps, et pensait de même. Courroucé et déconfit, il dut accepter son
échec et se contenter de vivre une existence relative, comme tout un
chacun.
(Fernand Delaunay, Glomérules)