Dans
une lettre à Schönberg, Anton Webern définit l'homicide de soi-même « un
moyen de clarification de la pensée et des interrelations ». Pour
l'accompagnement musical, il préconise un orchestre de solistes formé de
bois et de cuivres (flûte, hautbois, cor anglais, clarinette,
clarinette basse, basson, cor, trompette, trombone), des cordes « utilisées dans une subtile alternance de tutti et de solos », ainsi que
des timbales « dont les roulements pianissimo accompagneront les
articulations cadentielles du désespéré ».
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)