Jeune femme lisant le Monocle du colonel Sponsz de Hermann von Trobben
Avez-vous jamais eu l'impression que « rien n'a de sens » ?
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colonel Sponsz de Hermann von Trobben !
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Les suicidés philosophiques sont les médiateurs du « lointain » ; ils ont, comme disait Vigny, le « regard tourné vers l'horizon [du Rien] » ; ils nous entraînent ainsi au-delà de nous-mêmes. Leurs œuvres fulgurantes et brutales sont « de petites lanternes où brille le reflet du pachynihil » (Gragerfis), lumière qui nous attire, nous appelle parce qu'elle est accordée à ce qu'il y a en nous de plus secret. C'est pourquoi « tout homicide de soi-même s'ouvre comme une porte, comme une fenêtre », nous aidant à respirer mieux.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
L'acétabule, cette cavité où s'insère la patte de derrière des insectes, a elle aussi sa place dans la réalité empirique, immense capharnaüm de tous les déclassés.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
5 mai. — Selon Idace, c'est au début du cinquième siècle que Crocus, roi des Vandales, fit irruption dans les Gaules. Grégoire de Tours, cependant, place cette irruption dans le troisième siècle. Se peut-il qu'il ait confondu avec un autre Crocus ?
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Jeune femme lisant l'Apothéose du décervellement de Francis Muflier
Vous êtes fatigué de l'incommensurable bêtise du monde
moderne, faite de création de lien, d’initiatives citoyennes,
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Vous êtes excédé par tous mais aimez rire et ne pouvez rire
seul ? Lisez L'Apothéose du décervellement de Francis Muflier !
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« L'homicide de soi-même, écrivait en 1932 Rudolf Carnap, est le moyen d'expression adéquat, la métaphysique le moyen d'expression inadéquat d'un sentiment de l'existence. » Pour surprenante qu'elle puisse paraitre, cette déclaration n'a rien que de logique venant du flambeur invétéré du Cercle de Vienne. On sait à quel point Carnap a réduit l'aire de pertinence du langage, évacuant les énoncés non vérifiables, les concepts sans fondement « positif », toutes les facilités de l'expression abstraite qui font illusion et encombrent. Or, une fois mis au rancart tout ce « saint-frusquin » (Gragerfis), que reste-t-il pour exprimer son sentiment de l'existence sinon le taupicide ?
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Les vésicatoires, les sinapismes et les rubéfiants agissent assez souvent comme des révulsifs. Le monstre bipède — le fameux « autrui » du philosophe Levinas — également.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
4 mai. — Le vénérable Bède dit que saint Ceadde, qui fut évêque d'York au septième siècle, avait une peur effroyable du tonnerre ; et que quand il s'élevait quelque orage, il se mettait en prières et rassemblait le peuple à l'église pour apaiser la colère divine.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Jeune femme lisant Philosopher tue de Jean-Guy Floutier
Faites comme l'odieux Mitrand !
Croyez aux forces de l'esprit !
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Qui sait si le Dasein n'est pas à chaque instant spectateur de la procession sacrée du Graal ? Pareil à Parsifal, il regarde sans comprendre et demeure muet. Il ne prononce pas la question salvatrice qui abolirait le sortilège : « Pourquoi y a-t-il en général de l'étant, et non pas plutôt rien ? » Hypnotisé par les « structures empaillées de la raison pure », il passe à côté de ce qui lui rendrait la vraie vie : le pachynihil.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
La matière fécale — la « merdre » — est, comme le furent jadis les magasins Dufayel (selon Léon Bloy), « un outrage et un défi permanent à la vie surnaturelle ».
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
3 mai. — Parmi les Anciens, Aristoxène est le seul qui ait dit que Pythagore mangeait souvent des fèves.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Jeune femme lisant les Scènes de la vie de Heidegger de Jean-René Vif
Les Scènes de la vie de Heidegger sont
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consacrés à la réfection de Montcuq (Lot).
Le gendarme : « Alors, mon petit père ? Il paraît qu'on est un homme solitaire, en quête de soi-même, ardent à deviner le secret de sa propre charade ?
L'homme du nihil : Ça se peut. Et alors ? C'est interdit ?
Le gendarme : Et à part ça, qu'est-ce qu'on fait dans la vie ?
L'homme du nihil : Ce ne sont pas vos oignons, mais je vous le dis quand même : je dénombre au jour le jour les vicissitudes lassantes et monotones de mon néant.
Le gendarme : C'est bon. Je ferme les yeux pour cette fois. Mais n'y reviens pas. »
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
L'excrément ressemble au Léviathan de qui une nageoire ou quelques écailles émergent seules des flots : la matière en est trop compacte pour que le regard puisse l'interpréter, et il en résulte une impression d'irréalité.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
2 mai. — Valère Maxime raconte que Brutus eut le triste présage du sort qui l'attendait à la bataille de Philippes.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Jeune fille lisant la Mathématique du néant de Włodzisław Szczur
Les théorèmes, axiomes et autres lemmes vous font caguer ?
Ne soyez pas plus longtemps un « handicapé de la vie » : lisez
la Mathématique du néant de Włodzisław Szczur. En vente
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La pente naturelle du Dasein l'amène à mettre tôt ou tard sa vie en miettes. Peut-être se figure-t-il inconsciemment qu'en devenant un « débris », il fera taire le « mugissement du vide » dans son conscient intérieur ? — Ô vanité ! ô néant ! « ô aueuglement estrange des hommes ! »
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Frappé d'hydropisie existentielle, j'eus recours à ce purgatif inhumain, médiéval : l'idéalisme fichtéen.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
1er mai. — Il ne suffit pas, selon Archytas, que le nomos soit kalos et agathos, il doit être aussi antipéponthos.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Jeune femme lisant la Mélancolie bourboulienne de Léon Glapusz
N'attendez pas, faites comme cette délicieuse jeune femme !
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Vous oublierez les ravages de l'haeccéité
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Dans son étude sur Hölderlin, Edmond Chassagnol insiste sur l'expérience déterminante que fut pour le jeune homme la découverte du Rien. Il n'avait encore vu que des rivières comme le Neckar : apercevoir le Rien l'a bouleversé. Stupeur et saisissement, révélation de l'illimité. De telles rencontres sont à part et peuvent marquer une existence : on sait que les dernières années de la vie de Hölderlin se déroulent dans l'ombre de la folie, chez le menuisier Ernst Zimmer à Tübingen.
Ce n'est qu'après avoir livré la dernière partie de son étude à Katkov que Chassagnol s'aperçut de sa terrible méprise : il avait confondu le Rien avec le Rhin et pris pour Hölderlin le peintre Eugène Boudin !
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Tel un python à tête noire, le temps avance par reptation au moyen des mouvements de ses côtes — monotone, sempiternel processus cérébelleux !
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
30 avril. — Le lac de Clitor, selon Eudoxe, donne du dégoût pour le vin à ceux qui boivent de ses eaux.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Jeune femme lisant Forcipressure d'Étienne-Marcel Dussap
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Lire
Étienne-Marcel Dussap protège de la temporalité du temps et
de la calvitie ! C'est une solution JEUNE, brevetée SGDG !
Plongé dans le malaise vague et douloureux de l'haeccéité, l'étant existant se prend d'horreur non seulement pour le souvenir et l'espérance, mais pour la pensée même. Il fait alors l'emplette d'un couteau de cuisine ou d'un flacon de taupicide et se lance à corps perdu dans la « jouissance épouvantable » de l'homicide de soi-même.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Régurgitation quotidienne du monstre bipède.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
29 avril. — Denys d'Halicarnasse raconte qu'en 290 le patricien Létorius Mergus, accusé par les tribuns, et convaincu d'un infâme attentat 1 fut condamné à mort par les centuries.
1. Il avait « proposé une turpitude » à son aide-de-camp.
(Barzelus Foukizarian, Journal ontologique critique)
Jeune fille lisant l'Appel du nihil de Martial Pollosson
Pourquoi attendre davantage ? Soyez vous aussi un homme
(ou une femme) dans le vent ! Lisez l'Appel du nihil ! Vous
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L'œuvre de Martial Pollosson est souveraine contre
les rhumatismes et les hémorroïdes !
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