Jeune fille lisant les Exercices de lypémanie de Marcel Banquine
Faites comme l'odieux Mitrand !
Croyez aux forces de l'esprit !
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Le prochain — le fameux « autrui » du philosophe Levinas — est source de vomissements fécaloïdes.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Le pancrace, cet antique combat gymnique, combinait la lutte et le pugilat. Les plaisirs factices du pancrace.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
La seule malédiction, c'est de « concevoir une pensée ».
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant la Nostalgie de l'infundibuliforme de Robert Férillet
Le trochisque est un médicament façonné en cône, dont on enflamme la pointe pour des fumigations.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Au Grand Tout, avec mes remerciements — et mon désespoir véliforme.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant Prière d'incinérer. Dégoût de Luc Pulflop
Le réel est écrit en un style nauséeux.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
La durée est un prodige que je ne me lasse pas de déplorer.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille posant devant les œuvres complètes de Raymond Doppelchor
J'ignore la nécessité d'avoir une vie.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Sue Lyon lisant les Pensées rancies et cramoisies de J. Zimmerschmühl
L'œuvre maîtresse du suicidé philosophique — l'homicide de soi-même — s'enracine directement dans les exigences élémentaires de la vie humaine ; elle est une façon de dire, d'illustrer l'expérience de l'existence dans le Rien. Elle ne décrit ni ne raconte ni ne célèbre : elle a mieux à faire, des choses plus urgentes.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Un pou. L'image même de la déchéance.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant Georges Sim et le Dasein de Maurice Cucq
En se faisant sauter la cervelle, le suicidé philosophique élimine l'instrument (la « pachyméninge ») et rend à la matière une sorte de pureté native, riche de sens inchoatifs.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
L'absolu, autant dire le Rien.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant le Monocle du colonel Sponsz de Hermann von Trobben
Quand il est d'humeur folâtre, le suicidé philosophique prend un objet quelconque et le dévoie afin — dit-il — de lui « rendre son innocence ». Faites l'expérience, enlevez de votre cuisine votre vieille poêle à frire noircie, encore enduite de graisse, posez-la sur quelque socle au milieu de la salle de séjour, asseyez-vous et contemplez-la. Explorez lentement les richesses de l'insolite. Ce qui n'avait jusqu'alors qu'un seul sens, celui de son usage, va se mettre à vous parler un tout autre langage : ce long manche un peu ridicule, ces taches où s'irise la lumière, les pathétiques atteintes de la négligence et de l'âge... Pour finir, empoignez la poêle et donnez-vous en un coup violent sur le « cassis ». Avec un peu de chance, vous êtes, comme on dit, « décédé ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Le pachynihil a conservé son nom bien qu'il ait actuellement la forme de lamelles plates ou de tubes analogues au macaroni, parfois très longs (plus d'un mètre).
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant l'Apothéose du décervellement de Francis Muflier
Il ne faut surtout pas interpréter l'homicide de soi-même en le comparant aux canons d'une culture traditionnelle. Son sens est immédiat, fulgurant : c'est une convulsion élémentaire, une sauvagerie surgissant face à la barbarie de l'Être. Emprisonné dans la geôle de l'haeccéité, l'esprit en est réduit à s'exprimer par l'injure, voire le sacrilège : fureur sacrée, réaction naturelle d'une conscience malheureuse, vivant dans un contexte aberrant — la « réalité empirique » —, trop lucide pour rejoindre l'indifférence générale.
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Pas d'îles fort plaisantes, pas de vin frais et doré, pas de capsules mystagogiques ni d'ambroisie de première qualité dans le cortile délabré de mon « conscient intérieur ».
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune fille lisant Philosopher tue de Jean-Guy Floutier
L'homme du nihil, avec son visage émacié aux yeux fixes, cadavéreux, immobilisé à jamais dans un décor cruellement géométrique, décoloré, indigent... Dans une chambre nue, devant une fenêtre sans lumière et sans rideau, il est là, les mains vides, vide est l'abat-jour, vide le temps, vide l'espace. Chez lui, nul misérabilisme, nulle complaisance : une constatation, pareille à celle de Heidegger, celle de l'homme enfin lucide et sans illusion, chez qui l'existence se réduit à un angoissant « désert de Gobi ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
Un chroniqueur porrigineux de l'inadéquat.
(Luc Pulflop, Prière d'incinérer. Dégoût)
Jeune femme lisant les Scènes de la vie de Heidegger de Jean-René Vif
Le revolver Smith & Wesson, le puits busé, le flacon de taupicide, le rasoir de type « coupe-chou », sécrètent un nihilisme ; ce sont des machines métaphysiques. Autour d'elles notre monde se vide, se décolore, tombe en pièces. L'édifice entier de la réalité empirique, autrefois si rassurant, tombe sur vous et vous écrase. — Ô vanité des vanités ! Ô rictus bestial de l'existence !
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)