« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
samedi 25 août 2018
Un héros beckettien
Excessivement craintif, le « Suisse » tire de son inquiétude même le courage d'exister. Il s'enferme sur soi, dans la pénombre du « boyau culier », loin du bruit des villes, dans une solitude farouche peut-être un peu glacée, tout à sa tristesse, celle d'une conscience sensible, affrontée au scandale du mal, à l'incohérence, à l'absurde.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
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