On
trouve dans le Livre de Jonas la surprenante narration suivante : « L'Éternel Dieu apprêta un kikajon, et le fit monter au-dessus de Jonas,
afin qu'il fût pour ombre sur sa tête, et qu'il le délivrât de son mal.
Jonas se réjouit de grande joie à cause du kikajon. Puis Dieu prépara
un ver, pour quand l'aube monterait le lendemain : lequel frappa le
kikajon, dont il se sécha. » De nombreux érudits ont cherché à percer le
mystère de ce kikajon et ont soupçonné tour à tour la coloquinte, la
courge, et même le lierre. Mais en fait, c'est bête à dire, c'est le
ricin.
(Henri-Marcel Chissant, Hippocastanacées)