« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
mercredi 13 juin 2018
Pris de court
Par une paisible journée d'automne, dans un chemin creux saturé des gazouillis du bouvreuil et de la bergeronnette, l'homme du nihil cueillait des mûres lorsqu'une guêpe le piqua à la gorge, et il bascula subito presto dans cet état équivoque qu'on appelle la mort.
On a beau préparer son suicide de longue date et de façon méticuleuse, on n'est pas à l'abri d'un « accident de la vie » !
Ô absurdité ! Ô néant ! Et comme l'apôtre Paul avait raison de prévenir la chétive créature humaine que l'appariteur du Grand Rien vient le plus souvent « comme un voleur dans la nuit » !
(Johannes Zimmerschmühl, Pensées rancies et cramoisies)
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