« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
vendredi 14 septembre 2018
L'angoissante randonnée du « Suisse »
Dans toute l'odyssée de l'excrément, on retrouve cette angoisse intérieure qui se nourrit et se détruit de son propre mouvement, « forcée pour durer à manger sa propre durée, comme le catoblépas mangeait sa propre chair. » Elle imprègne ces lieux de passage, ces couloirs, ces galeries mal éclairées où il transite, ces boyaux qui évoquent tout à la fois l'atelier du Tintoret et une pérégrination étouffante.
(Raymond Doppelchor, Océanographie du Rien)
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