mardi 21 juin 2022

Licence poétique

 

Bien que pulvérin et néocore soient deux substantifs — le premier désignant une poudre très fine dont on se servait pour l'amorçage des armes à feu, le second une ville que les Romains consacraient à une divinité —, il est admissible de parler de « l'acide labeur des pulvérins néocores qui s'emploient à éteindre le feu de l'âme ». Certes, cela ne veut pas dire grand chose, mais ça sonne bien.

(Louis Ribémont, Mémoires d'un gluon)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire