« Quand j'entends le mot vivre, je sors mon revolver ou du poison. » (Luc Pulflop)
lundi 5 novembre 2018
Hydre
Dans toute la littérature, la meilleure description du Moi est sans doute celle que donne Gragerfis dans son Journal d'un cénobite mondain : « un ulcère rongeant, fistuleux et rempli de carnosités sans cesse repullulantes ». L'auteur ajoute que le Moi évoque « cette hydre de la mythologie grecque dont Hercule, disciple de l'habile centaure Chiron, parvint à délivrer les infortunés habitants de Lerne ».
(Théasar du Jin, Carnets du misanthrope)
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