Quand l'homme du nihil recherche l'oubli
de soi-même — « Car mon âme frémit de regarder dans l'urne »,
confie-t-il un jour à Gragerfis —, c'est d'un « soi » qui se confond
pour lui avec l'homme actuel, contradictoire et déchiré, avec ses
déchéances mystérieuses (il souffre alors d'un cruel panaris) et ses
amertumes — dues notamment aux vilenies d'une « bourrelle ». L'urne,
selon Gragerfis, contenait « un genre de minestrone à base de taupicide
foudroyant Moulin ».
(Fernand Delaunay, Glomérules)
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